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 Star Trek : Ontarhia

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MessageSujet: Star Trek : Ontarhia   Star Trek : Ontarhia Icon_minitimeSam 28 Oct - 13:20

Star Trek : Ontarhia





Episode 1er : le premier contact.



Le vaisseau ST Raider avançait dans l’espace intersidéral. A son bord le capitaine Lucky. Il avait choisi son nom par rapport aux grandes batailles du passé, même si, il le reconnaissait, ce nom ne lui portait pas chance, à lui et à son équipe. Cette dernière était constituée d’une soit disant élite.
Il y avait Orlus, un génie en informatique qui avait réussi à couper l’alimentation électrique de la mégapole de New York en essayant un nouvel outil informatique qui devait autogérer l’énergie électrique de la mégapole. A cause de cette erreur, il se fit renvoyé. Il se retrouva dans le Sous-Monde. Le Sous-Monde est le mot désignant le réseau des pirates informatiques. Le principal objectif du Sous-Monde est de réaliser un coup d’état afin de prendre le pouvoir pour un soit disant monde meilleur. Il était contre l’exploitation du cyborg 400T. Celui-ci était un robot militaire doté de l’IA. Et le Sous-Monde dénonçait son manque de sécurité dans l’initiative de ce cyborg.
A bord du ST Raider, il y avait un ingénieur, Lifty. Lucky et Lifty se connaissait depuis longtemps même si il y avait un grand écart d’age. Ils s’étaient croisés lors de l’exposition universelle. Lifty avait trouvé le moyen d’annuler la gravitation dans un espace réduit, sur Terre. Mais le système était fort instable. Mais il avait réussi à montrer aux plus grands de ce monde qu’il y était possible d’annuler la gravité sur Terre alors que tout le monde scientifique pensait le contraire. Mais ça n’aurait duré que 4 secondes. A cause du champ magnétique trop instable, la chose explosa et tua une dizaine de personnes et blessa 100 autres. Lifty fut envoyé sur la colonie d’Exorta pour y purger sa peine de prison à vie. Il savait que personne ne pouvait y en sortir. Mais, Lifty, bricoleur dans l’âme, avait réussi à réaliser une mini bombe nucléaire. Les prisonniers s’emparèrent alors de la colonie. Le gouvernement envoyant ses 400T sur Exorta. Mais Lifty conçu un champ magnétique qui rendait l’utilisation des cyborg obsolète. La Terre était alors dans une impasse. Elle capitula et donna un titre d’indépendance à la colonie. La Terre avait perdu beaucoup car la fabrication des 400T était très coûteuse et elle en avait perdu des milliers. C’est grâce à cet évènement que Lucky proposa à Lifty de le suivre. La renommé de Lifty devenait trop importante et la Terre y voyait un danger pour son influence sur les autres colonies. Elle annula sa peine et lui rendit une identité civile. En contre partie, il ne devait pas alimenter les réseaux de sauvages.
Le pilote s’appelait Chico. Il était champion de Chacal Racer. Mais il préférait l’exploration spatiale. Il était le seul pilote du ST Raider avec le commandant.
En tout il y avait 30 personnes embarquées, certains contre leur gré, sur le ST Raider.

L’intelligence artificielle appela le capitaine sur le pond. Il s’assit dans son fauteuil de commande, alluma sa cigarette et attendait le rapport d’Estopia (l’IA du vaisseau).
-Capitaine Lucky, nous approchons d’une planète. Cette planète est 30% plus petite que la Terre et est constitué à 40% O2, et le reste de gaz inconnu. Elle est entièrement constituée de forêt avec des fleuves les traversant.
-Et combien de surface pour les océans demanda Lifty ?
-Aucune monsieur, répondit l’IA.
-Aucune ? Tu veux dire qu’il n’y a pas de … Il ne put continuer sa phrase, Estopia le coupa.
-Les fleuves se dirigent vers des failles.
-Tiens donc. L’air pensif, Lifty se frotta le menton.

Une personne entra dans la salle de commande. Elle s’appela Fouif. Elle était chargée des relations diplomatiques et internes.
- Capitaine, il y aurait un problème avec la colonie PX-448-Alpha T.
- Ah bon, fit Lucky. Et qu’est ce qui se passe avec cette planète dont le nom est censé me dire quelque chose.
- Hé bien oui monsieur, c’est la planète qui nous servait de frigo monsieur.
Les frigos étaient des planètes laissées à l’abandon ou restaient à l’état sauvage.
- Il semblerait que les sauvages aient pris le contrôle, reprit Fouif.
-C’est fâcheux, commenta le capitaine.
-Qu’est ce que cette planète mon capitaine.
-Planète non identifiée, répondit l’IA. Dans aucun registre, aucune dans mes bases de données que je mets à jour chaque seconde.
-Peut on y descendre, demanda le capitaine.
-Oui, répondit l’IA.
-Lifty, Fouif allez y et prenait des 44XP avec vous.
-Pardon capitaine, fit Lifty.
-Descendez sur cette planète et explorez là.
-Mais monsieur, ça peut être dangereux et risqué de descendre là-bas. On ne connaît rien sur cette planète et Estopia ne la connaît même pas.
-C’est pour cette raison que tu dois y aller. Tu es notre scientifique et si il y a un truc intéressant sur cette planète, il n’y a que toi qui peux le savoir.
-Et moi, monsieur ? Pourquoi moi ? Se demanda Fouif.
-Vous avez fini de discuter mes ordres ? De plus les robots 44XP seront là pour vous épauler. Prenez la capsule et descendez.

D’un air paniqué, Lifty descendit dans la capsule avec Fouif et les 44XP, deux exactement.
Dans la capsule, Lifty se demanda :
-Pourquoi moi ? Il sait très bien que je n’aime pas les explorations.
-Mais ne t’inquiète pas. Il y aura, encore une fois, rien sur cette planète, comme sur les autres planètes d’ailleurs.
-Dire qu’il me considérait comme un dieu sur Exorta.
Fouif eu un sourire mais Lifty resta fixé sur cette planète.

Ils atterrirent sur cette mystérieuse planète. Lifty voulu allumer les 40XP mais ils restèrent immobiles. Lifty eu l’air désespéré. Fouif lui fit signe de commencer l’exploration.
Ils étaient tous les deux dans la forêt.
-Hé regarde, il y a une grotte Lifty.
-Oui, répondit Lifty.
-Allons-y.
-Pourquoi ?
-Il y a peut être des personnes.
-Raison de plus, pourquoi ?
-Tu es un trouillard Lifty ?
-Un scientifique.
-Moi et les autres civilisations, on ne fait qu’un. Je suis experte pour ça. Sais tu que je pratique 321 langues ?
-Oui.
-Ah bon. Fouif eu l’air un peu triste de la réaction de Lifty.
-Je ne sais pas mais je n’aime pas trop cette grotte.
-Ce n’est qu’une grotte, tu n’aimes pas être dans le noir ?
-Ce n’est pas ça.
-Tu n’aimes pas être dans le noir seul avec moi ?
Lifty sourit.
-Manwell aime lui.
-Tu sais, tes affaires ne regarde que toi Fouif.
-Je ne faisais qu’entretenir une conversation.
-Concentre toi sur ce qui est devant.
-Mais il n’y a rien.
-Vu le bruit que tu fais en parlant, ça ne va pas durer.
-Mais pourquoi es tu si pessimiste ? Il n’y a rien je te dis. Ce n’est qu’une grotte.
-Pourquoi nos lumières n’éclairent pas plus fort ?
-Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !
-Qu’est ce qu’il y a ? Qu’est ce qu’il se passe ?
Fouif éclata de rire.
-Tu te crois drôle en me faisant ça ?
-Je suis désolée, répondu Fouif en se retenant de rire.
-Je suis sérieux. On ne sait pas ce qu’il y a sur cette planète. Faut rester sur nos gardes.
-Et que veux tu qu’il s’y passe ?
-Les sauvages peuvent être ici aussi.
-Estopia a dit qu’il n’y avait pas de danger.
-Estopia est un programme, rien de plus. Elle ne peut pas tout savoir.
-Mmmmm… Tu n’aimes pas trop les IA ?
-A vrai dire, non. La dernière fois que j’en ai vu, ils étaient des milliers et ils voulaient me tuer.
-Comment une personne qui a affronté à lui tout seul des milliers de cyborg, peut avoir peur d’une grotte ?
-L’inconnu, jeune fille. Rien de tel que l’inconnu.
Fouif resta bouge bé.
Ils continuèrent d’avancer dans la grotte. Apres quelques minutes de marches les lampes s’éteignirent.
-Il manquait plus que ça, fit Lifty.
-Normal, répondit Fouif, tu prêches le malheur depuis le moment où on a posé pied sur cette planète.
-Je t’avais dis que c’était une erreur.
-Fouif, appela t-il. Fouif ? Arrête c’est pas drôle. Fouif.
Lifty avança doucement dans la grotte. Il avança en touchant la paroi de la grotte. Il criait, encore et encore le prénom de Fouif. Mais personne ne répondit. Pris de panique, il se retourna des dizaines de fois pour essayer de toucher Fouif.
-Calme toi, se dit il.
Il vit une fine lumière dans l’obscurité. Elle se trouvait tout au fond de la grotte. Il se dirigea vers cette lumière en espérant qu’une sortie s’y trouva. La lumière était de plus en plus forte au fur et à mesure qu’il avançait. Arrivé à l’extrémité de la grotte, il vit que la lumière traversait une trappe. Il essaya de la soulever.
-Je savais que j’aurais du faire de la musculation.
Il mit toute ses forces, et arriva à soulever la trappe. Là une lumière l’aveuglait. Il traversa le passage et se retrouvait en plein milieu d’une gigantesque ville. Les immeubles étaient 5 fois plus grands que ceux sur Terre. Il tourna la tête et vit des immeubles, des rues, des être vivant. Ils ressemblèrent à des moines avec leurs longues robes. Lifty ne pouvait distinguer leur sexe car ils se ressemblèrent tous. Rien sur le visage et sur leur corps ne pouvait décrire un homme ou une femme. Les habitants restèrent sur le trottoir devant lui. Ils n’avaient pas l’air pétrifiés, mais simplement surpris. Lifty n’en croyait pas ses yeux. Ils avaient trouvé une autre civilisation. Puis il se souvenu de Fouif. Il regarda vite fait à coté de lui mais ne vit pas son partenaire d’exploration. Il voulut se diriger vers ces êtres mais sentit une décharge électrique l’assommait. Sa tête commençait à tourner, sa vision se troublait, ses paupières se refermèrent, et il s’écroula sur le trottoir.
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MessageSujet: Re: Star Trek : Ontarhia   Star Trek : Ontarhia Icon_minitimeSam 28 Oct - 13:21

Episode 2 : Prisonniers.



Vaisseau ST Raider : mission exploration – temps écoulé 6 heures.

-Aucune réception monsieur, dit l’IA.
-Ca commence à faire beaucoup. Katelina analyse cette planète, envois les 3 sondes deltas.
-Oui monsieur.
-Nous devons savoir ce qu’y se passe. Estopia appelle Manwell sur le pont.
L’IA s’exécuta : « l’officier Manwell est demandé sur le pont principal ».
-Sondes lancées mon capitaine.
-Analyses les données dès que tu peux Katelina et dis moi ce qu’il y a sur cette foutu planète.
Manwell entra sur le pont principal.
-Vous m’avez appelé mon capitaine ?
-Oui, je viens de lancer les sondes, analyse les données avec l’officier Katelina. Je veux tout savoir sur cette planète.
- Pourquoi on n’attend pas que Fouif et Lifty arrivent. Lifty est beaucoup plus qualifié que moi pour ce travail.
-Exécution officier.

Manwell d’un air surpris, fit un signe d’affirmation avec sa tête puis il partit rejoindre Katelina.

-Que se passe t il Katelina ?
-Nous n’avons pas reçu le rapport attendu depuis deux heures.
-Comment ça, aucune transmission ?
-Aucune.
-Ils sont partis sans arme ?
-Des robots, 2.
-C’est tout ?
-Après notre échec sur Talra, nous n’avons plus que quelques robots de défenses.

Manwell eu une pensée pour Fouif. Ils étaient très complices sur le vaisseau. Les deux partenaires s’étaient connus au centre Pitor. Le centre sert à créer des cellules œufs seines. Car, depuis l’épidémie, les cellules œufs produites naturellement risquaient de mettre au monde des personnes avec plusieurs déficiences physiques et mentales. Puis le centre les éduquait selon leurs capacités. Certains d’entre eux devenaient médecin, scientifiques, diplomates ou simples ouvriers. Leurs éducations duraient environ 17 à 20 ans. Manwell et Fouif se sont connu à leurs 5ème années. Et depuis, ils ont su rester très proche. C’est pour cette raison que Manwell s’inquiétait le plus dans l’équipe.



Là pièce était ronde. Il n’y avait ni porte, ni fenêtre. Lifty se rendit compte que sa prison était une sphère parfaite avec une paroi très lisse. Il se demanda comment une technologie pouvait rendre des murs aussi lisse. Il n’y avait pas non plus de lumière mais pourtant il pouvait voir ses mains et la pièce entière. Il ne savait pas quoi faire. Crier et risquer de voir débarquer une troupe de soldats ou ne rien faire, il choisit la deuxième solution. Attendre sans un bruit.
Un bruit sourd se fit entendre Et une fissure de plus en plus grande apparaissait sur la paroi. Lifty recula. Un moine, Lifty ne voyait pas d’autres comparaisons pour décrire cette personne, qui entra dans la pièce. Sur le visage du moine, on ne pouvait voir que deux yeux, un nez et une bouche. Rien sur ce visage ne pouvait déterminer le sexe de l’étranger. Il regarda Lifty.
-Bonjour, fit Lifty. Il se rappela tous les cours de diplomatie qu’il avait loupé et surtout le chapitre que faire en situation de celle dans laquelle il était.
Le moine lui parla dans une autre langue. Lifty ne reconnu pas la langue dans laquelle s’exprimait le moine. Il s’aperçut qu’il répétait toujours les mêmes mots. « Est-ce un robots se demanda t-il ? Puis il s’aperçut qu’il connaissait la langue. C’était la langue universelle. La langue universelle avait été créé il y a des milliers d’années sur Terre. A l’époque des débuts de l’espèce humaine, vers la première guerre mondial. Il se rappela de cette époque, et de cette langue. Elle avait était conçue pour que tous les scientifiques puissent communiquer et se faire comprendre entre eux. Mais, elle a été remise en cause et fut oublié. Néanmoins, Lifty s’était amusait à l’apprendre car c’était la seule qu’il arrivait à l’intéressé.
Il redit bonjour en langue universelle et le moine s’arrêta comme par surprise. Puis eu, une expression de sympathie.
Traduction du discours entre Lifty et le moine.
-Bonjour.
-Bonjour, répéta le moine.
-Suis-je prisonnier, demanda Lifty.
-Oui, répondu le moine. Je suis désolé.
-Où est Fouif, la personne qui m’accompagnait ?
-Elle est en vie.
-Et pourquoi sommes nous ici ?
-C’est à vous de me le dire ?
-Comment ça ?
-Comment vous nous avez trouvé ?
-Nous explorons le système.
-D’où venez vous ?
-De loin, de très loin. Lifty s’avait très bien qu’il ne fallait en aucun cas mentionner l’existence de la Terre.
Le moine fixa Lifty.
-Vous êtes étrange, affirma le moine.
-Ah bon, fit Lifty.
-Oui, vous n’avez pas le même système nerveux que l’autre prisonnier.
-Comment ça, vous avez ouvert le cerveau de Fouif. Puis il se rappela qu’il avait aussi regardé le siens, et vu qu’il n’y avait ni bandage, ni sang, il s’aperçu, trop tard, que sa phrase n’avait pas de sens.
-Nous l’avons scanné, comme pour le votre.
-Et ?
-Vous avez un système nerveux plus désordonnés que le sien.
-Ah, fit Lifty d’un air de déception. Lui qui pensait avoir le meilleur cerveau de l’équipage et du monde par la même occasion.
-Qu’est ce que vous êtes, demanda le moine.
-Et bien nous sommes des explorateurs.
-De quelle planète venez vous ?
-Nous en avons visité des centaines.
-Ne m’obligeais pas à utiliser la manière forte.
-Ah. Lifty n’était pas courageux. Et ça se vit sur son visage. Nous venons d’Exorta. Exorta était la planète sur laquelle Lifty était incarcéré.
Le moine le regarda.
-Vous mentez, dit-il.
-Non je vous le jure. Je viens d’Exorta.
-Pourquoi le deuxième prisonnier à l’information Terre dans son cerveau.
Lifty eu des sueurs froides. L’ennemi s’avait à présent qu’il mentait et il connaissait l’existence de la Terre.
-Où sommes nous ? demanda Lifty.
-Vous ne savez pas.
-Non, reprit il, je vous l’ai dit, nous explorons l’espace.
-Venez avec moi.
Lifty suivit le moine à travers la paroi. Il atterrit dans un couloir d’un bâtiment.
-Je savais depuis le début qui vous étiez.
Comment Fouif a-t-elle pu, se demanda Lifty.
-Nous avons exploré le cerveau de l’autre personne.
. Il eu honte de sa pensée.
-Je peux la voir, demanda t-il
-Bientôt.
Lifty suivit le moine dans l’immense couloir. Il avait de très nombreuses questions à lui poser. Mais il n’eut pas le courage.


Vaisseau ST Raider : mission exploration – temps écoulé 14 heures.


-Mon capitaine, fit Katelina.
-Oui.
-Nous avons trouvé quelques choses de bizarre.
-Comment ça ?
-Estopia, lors de son analyse, n’a relevé aucune vie. Or nous avons détecté un puissant champ magnétique autour de cette planète.
-Il n’y a rien de surprenant, toutes les planètes ont un champ magnétique propre.
-Oui mais pas aussi puissant. Celui là est 1000 fois supérieurs que ceux rencontrés.
-S’il est aussi grand, pourquoi Estopia tu n’as rien trouvé, se demanda le capitaine.
-Nous l’avons vu grâce aux sondes mon capitaine. Le vaisseau se trouve trop loin de la cible se défendit l’IA.
-Orlus calcule une trajectoire pour nous mettre en rotation autour de cette planète. Dès que c’est fait, transmet là à Chico.
-Oui mon Capitaine.
Helenk entra dans sur le pond.
-Monsieur, le Pragus nous indique qu’il a repéré un vaisseau de sauvages à 3 systèmes de notre position.
-Il ne manquait plus que ça.
-Estopia met moi en communication avec Elmio.
-Connexion établit mon capitaine.
-Elmio.
-Oui monsieur.
-Le bouclier furtif est il opérationnel ?
-Pas encore mon capitaine. Mais l’hyperespace remarche mon capitaine.
-C’est déjà ça, dit-il.

Lifty et le moine entra dans une grande salle où d’autres moines les attendaient.
Traduction du discours entre Lifty et les moines.

-C’est lui, demanda un moine assis.
-Oui répondu le moine qui avait accompagné Lifty jusque dans cette pièce.
-Représente t-il une menace, demanda un autre moine.
-Non monsieur, il sourit, il est inoffensif.
-Que veux tu étranger ? demanda un moine plus vieux.
-Euh… je suis un explorateur.
-Espion ?
-Non non, reprit Lifty.
-Que voulez vous étranger ?
Lifty voulu répondre mais un moine fut irruption dans la pièce.
-Monsieur, un vaisseau est en rotation autour d’Ontarhia. Un autre est à six système et un deuxième à 3 systèmes de notre position.
Tout le monde regarda Lifty qui prit un air attristé.
-Renfermez le dans sa cellule immédiatement. Mettez les à deux. Je veux les avoir sous la main.
-Oui monsieur.
Le moine prit Lifty par le bras et se redirigea vers la sortie.
Lifty sentait que les choses allaient mal tourner. Il se demandait qui étaient les autres vaisseaux, des sauvages ? Se demanda t-il. La seule pensée positive est qu’il allait retrouver Fouif.



Vaisseau ST Raider : mission exploration – temps écoulé 18 heures.

-Mon capitaine nous détectons un truc bizarre.
-Oui Orlus.
-Je crois, enfin je ne suis pas sur.
-Allez y, dites.
-J’étais en train de recalculer la trajectoire que j’avais fournis à Chico… il se fit coupé par le capitaine Lucky.
-Et ?
-Euh… oui, la planète a arrêté sa rotation sur elle-même.
-Pardon ?
-Elle ne bouge plus mon capitaine.
L’IA prit la parole et mis en route la sonnerie d’alerte.
« Attention danger imminent ! Tout le monde a son poste ! Alerte Danger imminent !»
-Que se passe t-il Estopia ?
-Le vaisseau sauvage vient dans notre direction. Contact visuel dans 45 minutes.
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MessageSujet: Re: Star Trek : Ontarhia   Star Trek : Ontarhia Icon_minitimeSam 28 Oct - 13:22

Episode 3 : Amitié.


-Vous n’étiez pas au courant, dit l’alien dans le couloir.
-Pour, le vaisseau en orbite ?
-Non celui là nous savons que c’est vos amis, nous parlons du vaisseau qui s’approche.
-Non, je ne savais pas. Pourquoi donc ?
-Je le savais, je l’ai lu.
-Lu ? Comment ça vous lisez dans mon cerveau ?
-Nous pouvons analyser vos réactions physiques ainsi que les sentiments.
-Ah, il n’y a pas de pouvoir exceptionnel alors, vous ne faites que décrypter nos réactions.
-Oui, l’alien lui sourit.
-Fouif est elle en bonne santé, demanda Lifty.
-Oui, elle est un peu fatiguée à cause de l’interrogatoire.
-L’interrogatoire ?
-Oui, c’est vital pour savoir réellement qui vous étiez.
.-C’est bizarre, votre couloir n’a pas de porte.
-Oui, c’est normal.
-Ah. Vous ouvrez et refermez la terre.
-En quelque sorte.
-Vous devez avoir un stade évolué contrairement à nous, pour pouvoir contrôler la matière.
L’alien regarda Lifty, perplexe dans ses réflexions.
-Vous communiquez aussi ensemble, par la pensée ? J’ai connu des aliens qui avaient le pouvoir de communiquer sans prononcer aucun son. Certes ce n’était pas de la magie. Mais tout simplement leur bande de fréquence qui n’était pas perceptible pas nos tympans.
-Oui, c’est à peu près ça.
-Et votre physique. Vous vous ressemblez pratiquement tous. Y a-t-il des personnes différentes habitant sur cette planète ?
L’alien ouvrit un passage qui déboucha vers une pièce similaire à l’ancienne cellule de Lifty. Du sol, sortie deux formes qui ressemblaient à deux bancs. L’alien et Lifty s’assirent sur les bancs.
-A vrai dire, reprit l’alien, vous êtes les seuls étrangers que nous avons vu depuis des générations.
-Ah. Je comprends alors pourquoi il y a eu autant d’inquiétude.
-Oui. Je suis scientifique. Et je dois dire que vous rencontrez, m’invoque… L’alien s’arrêta brusquement de parler.
-Qu’est ce qu’il y a ? Demanda Lifty.
-Je n’aurais pas du vous parler.
-Pourquoi ?
-Vous êtes un étranger, et vous pouvez représenter une menace.
-Moi, dangereux, pas du tout. Je n’ose même pas écraser une mouche.
-C’est quoi une mouche ?
-Euh, une petite bête. C’était simplement pour dire que je n’aime pas trop me battre. Pas que je ne sois un trouillard, enfin un peu, non en faite non. C’est que je suis scientifique et non soldat.
L’alien sourit.
-Non sérieux il n’y a aucun danger avec moi. Repris Lifty.
-Puis je vous toucher ?
-Pardon ? Me toucher ? Euh. Lifty ne s’attendait pas cette demande. Il eu un air gêné.
-Juste le visage ? L’alien apporta sa main sur le visage de Lifty. Au contact sa main était froide. Leur température devait être inférieur à la notre, pensa t-il.
Mais soudain, il eu comme un flash. Il voyait des scènes, des personnes, les aliens, l’alien. Il voyait la vie de l’alien. Il ressentait ses sentiments, ses humeurs. Il apprit aussi l’histoire de ce peuple. Réciproquement, l’alien vit la vie de Lifty. L’alien prit connaissance de la révolte d’Exorta, de l’alcool, de la drogue ainsi que de ses effets.
Les deux se séparèrent. Tous deux étaient surpris. L’alien regarda d’un air inquiet Lifty.
-Qu’est ce que ce sentiment, demanda t-il.
-Euh lequel ? demanda Lifty.
-Celui que vous avez avec les autres personnes comme vous.
-Ah. Lifty rougit, gêné. Ce à quoi il faisait référence était les escapades sexuelles de Lifty.
-Euh, comment dire, reprit Lifty. L’amour ?
-Oui, répondu l’alien avec des yeux étincelants. Le visage de l’alien avait changeait. Il n’était plus vierge de tout sentiment. Il décrivait une inquiétude mais aussi une curiosité ainsi qu’un peu de plaisir.
-Votre technologie reprit, Lifty, est largement supérieur à la notre ! Nous ne sommes pas sur une planète mais un vaisseau !
-Je n’aurais jamais du. Confus, l’alien se leva ouvra une brèche dans le mur. Suivez moi dit il.
Lifty s’exécuta en marmonnant toutes les connaissances de l’alien.
-Je ne sais pas du tout pourquoi ça c’est passé ainsi. Vous êtes en danger maintenant.
L’alien ouvrit une brèche vers une autre salle. Entrez dit il.

Lifty entra dans la pièce et l’alien referma la brèche derrière lui. Lifty repensait à tous qu’il avait vus et tout ce qu’il savait. Une richesse immense de connaissance, des lois de la physique en passant par la découverte de l’univers, leur façon de penser… Il fut coupé dans ses réflexions par la vision d’une personne. Il y avait une autre personne dans la pièce. Une femme. Lifty regarda avec insistance et cru reconnaître Fouif. Elle avait l’air traumatisé. Ses veines ressortaient. Ses muscles étaient contractés. Lifty cru voir une Coltat. Les Coltats étaient les personnes qui avaient subis des expériences scientifiques désastreuses. Ca avait fait un scandale sous l’état fédéral. Les personnes étaient transformées en déséquilibrées. Ils ne reconnaissaient plus personnes et avaient un comportement agressif. Le but de ses expériences était de trouvé un vaccin à la pandémie. Mais, ça n’a pas eu la réussite tant espérée.

-Fouif, demanda t-il ?
Elle leva ses yeux et le regarda.
Lifty vu de la colère dans ses yeux. Une colère qui ne lui appartenait pas. Fouif était tout le temps de bonne humeur. Et être dans cet état, c’était inconcevable pour elle.
Elle se leva en longeant le mur. Lifty s’approcha doucement d’elle.
Elle se mit à crier « NON ! », puis sauta sur Lifty. Ce dernier fut projeté au sol. Fouif se précipita sur lui et l’étrangla. Lifty n’eu pas eu le temps de réagir. La Coltat lui serrait la gorge. Il fixa les yeux de Fouif d’un air surpris et désespéré
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MessageSujet: Re: Star Trek : Ontarhia   Star Trek : Ontarhia Icon_minitimeSam 28 Oct - 13:22

Episode 4 : Double « je ».


-Lifty !
Fouif était seule dans le noir. Paniqué, ne savant pas quoi faire, elle se mit à la recherche de Lifty. Elle s’en voulait d’être entrée dans la grotte. Maintenant, à cause d’elle, Lifty était seul sans défense. Elle savait que Lifty n’était pas un combattant mais un scientifique EXP-37.
Les EXP-37 avaient été créé pour lutter contre la pandémie car ils devaient grâce à leurs systèmes nerveux très développé, trouver un moyen de lutter contre ce fléau. L’opération fut un échec. Non seulement les EPX-37 ne trouvèrent jamais le vaccin tant attendu mais en plus, à cause de la surexploitation de leur capacité mentale, ils devenaient fous. Non seulement ils étaient fous, mais en plus, ils devenaient agressifs et rejetés toutes aides. Sur les 37 de l’expérience, seul 12 survécurent, dont Lifty.
Fouif cherchait Lifty dans la grotte. Elle ne comprenait pas pourquoi elle ne pouvait pas le toucher ou même l’entendre. Peut être avait il était enlevé par les sauvages. Un bruit sourd se fit entendre. Puis de plus en plus aigu. Fouif se prit la tête entre les bras, s’accroupit, et s’allongea sur le sol.

Après avoir refermé la brèche, l’alien repris la direction de la salle d’observation. Mais juste devant lui, les murs se resserraient jusqu’à n’en former qu’un seul. Puis ceux derrière lui en fessèrent autant. Il fut alors prisonnier dans une pièce entièrement fermée. Il essaya de les rouvrir mais impossible, une force plus grande les contrôlait. Il commença à tourner en rond dans sa cellule. Il savait pourquoi il était enfermé. Il s’assit au milieu de la place, ferma les yeux et attendit. Une brèche devant lui apparut et un autre alien entra dans la salle. Il était différent de lui. Sa tête sortait à peine de son corps. Ce dernier était une demi sphère. A l’extrémité de la partie plate, sortait des tentacules qui lui servaient à se déplacer. Un bruit aigu sortie de sa bouche. Elle était entourée de petites dents, et à l’intérieur, on pouvait apercevoir une langue rugueuse. Plus la bête s’approcha de l’alien et plus il y sortait un cri aigu. Les tentacules attrapèrent l’alien qui ne bougeait pas. Un tentacule entra par la bouche et deux par les oreilles. Une paire de tentacules différents des autres s’approcha de l’alien. A leur extrémité, le tentacule s’ouvrait en deux. Les deux tentacules s’enfoncèrent dans les yeux de l’alien.

Fouif se réveilla et vit qu’elle était enfermée dans une sphère. La paroi était lisse. Elle n’avait jamais touché une surface aussi lisse de sa vie. Elle caressa la paroi quand soudain une brèche s’ouvrit devant elle. Elle recula de plusieurs pas. Elle entendu un cri strident. Elle recouvrit ses oreilles avec ses mains pour empêcher le son d’entrer. Elle leva la tête et vit une chose entrait. Cette chose la dégoûta. La chose était une demi sphère avec des tentacules à l’extrémité plate. Elle se déplaçait grâce à ses tentacules vers Fouif. Plusieurs tentacules se dirigeaient vers Fouif mais elle les évita. Fouif prit son élan sauta et retourna son pied sur la tête de la chose. La chose recula en titubant. Fouif s’élança et sauta sur la paroi puis rebondit en direction de la chose en lui décrochant un deuxième coup de pied. La chose tomba. Fouif s’approcha et avec son pied éclata la tête de la chose qui dépassait à peine. Le sang jaunâtre de la créature éclaboussa le pantalon de Fouif ainsi que la paroi. La chose cria dans un cri strident et s’interrompu dans son dernier souffle. Mais un autre cri strident se fit entendre. Puis un deuxième et encore un autre. Fouif regarda par la brèche et vit trois choses identiques à la bête morte à ses pieds. Le centre Pitor avait appris à ses enfants comment se battre contre un ennemi, mais trois, cela risquait de se compliquer. Fouif voulu reculer mais ses pieds s’étaient enfoncés dans le sol. Les trois choses déployèrent leurs tentacules qui s’abattirent sur Fouif.


L’alien gisait au milieu de la pièce à même le sol. Il ne bougea pas, il resta figeait. Ses yeux ouverts contemplaient le plafond. Il repensa à tous qu’il avait vu chez Lifty. Toutes ses choses qu’il n’aurait jamais pu les créer par l’imagination. Depuis des générations, aucun membre de sa race n’était entré en contact avec des étrangers lui ressemblant. Comment toutes ces choses pouvaient exister se demanda t-il. Il sentit la chaleur s’accaparait dans son corps quand il se souvenait des souvenirs de Lifty. Sa première relation et puis toutes celles qui suivirent, parfois à deux ou avec d’autres. Tous ses gens, enlaçaient les un avec les autres. Il ressentit un plaisir immense. Cette sensation était interdite par Ontarhia, mais il s’y laissa entraîner. Jamais dans sa vie il connu une sensation équivalente. Même la découverte des Mostidios-Nécrophates ne lui avait procuré une sensation égale. Puis il ressentit la tristesse, le rejet. Des larmes coulèrent du visage de l’alien. Il se sentit rejeté et abandonné. Personne ne voulu s’approchait de lui. Tout le monde l’ignorait. De plus en plus, il s’enfonça dans le noir de la dépression. Puis il se retrouva parmi tous ses gens, et le plaisir revenu.

Fouif revenu à ses esprits. Elle s’aperçut qu’elle se trouvait dans la même pièce qu’avant l’attaque de ses choses. Elle toucha sa tête pour voir si elle saignait mais il n’y avait pas de sang. Elle se mit à tourner en rond dans la pièce. Mais il n’y avait pas d’issue. Elle commença à frapper contre la paroi en espérant que celle-ci cèderait mais rien n’y faisait. Fouif ne pouvait pas accepter d’être enfermé. De plus, elle ne savait pas où était Lifty. Si Lucky avait demandé à Fouif d’accompagner Lifty, ce n’était pas seulement parce qu’elle est chargé des relations avec les autres civilisations mais plutôt quelle pouvait le protéger. Et elle avait échoué. Elle ne pouvait l’accepter. De plus, Lifty, même s’il n’a pas un comportement social, il avait noué une relation d’amitié. Et elle s’en voulait d’être entrée dans la grotte à l’inverse de lui. Soudain un bruit strident retentit dans la pièce. Fouif sentit sa tête de plus en plus lourde puis s’écroula sur le sol.

Deux moines entrèrent dans la pièce ou l’alien était allongé. Il tourna sa tête vers leur direction. Puis l’un deux lui parla.

Traduction de la discussion entre les trois aliens dans le langage universel.

-Qu’as-tu fait Surma ?
-Tu ne peux pas imaginer, lui dit l’alien. J’ai découvert des mondes, des choses, des sensations, qu’aucune créature ne m’a procurée avant.
-Parles tu de ses choses répugnantes ?
-Ils ne sont pas répugnants mais intéressant.
-Intéressant ? Je trouve ça bizarre qu’ils soient l’un à coté de l’autre alors qu’ils sont totalement différents.
-Je ne sais pas, enfin si je crois savoir mais ça serait trop compliqué pour te l’expliquer.
-Mais qu’est ce que tu es devenu ? Qu’est ce qu’ils t’ont fait ?
Le deuxième moine fixa l’alien par terre. Et lui dit :
-Ton appétit pour le savoir ne t’a mené nulle part.
-Peut être, répondu l’alien au sol.
-Je ne sais pas ce que tu as fait, mais en ce moment le conseil d’Ontarhia se réuni pour débattre de ton sort et de celui de tes nouveaux amis.
-S’il te plait, fit le premier moine, revient comme avant. S’il te plait.
L’alien allongeait sur le sol le regarda puis fit tourné et retourné sa tête.
-Regarde le, dit le deuxième, il est perdu. Nous devons y aller maintenant.
Les deux moines quittèrent la pièce.

Fouif se retourna dans tous les sens. Elle ne voulait plus entendre se bruit. Elle allait devenir folle si ça continuer. Puis la sphère se mit à tourner dans tous les sens projetant Fouif dans tous les sens. Elle essaya de se cramponner mais il n’y avait rien pour. Puis elle perdue connaissance. Enfin presque, elle divaguait. Elle se mit à crier, puis à pleurer. Elle savait très bien ce que ses ennemis faisaient. Ils la rendaient folle et fatigué pour la faire parler. Car grâce aux gênes Pistas-Trésuim-Oeupheus, les effets de la drogues ou autres enzymes ne pouvaient la faire parler. Le centre Pitor injecté cet enzyme chez tous les nouveaux nés. Comme ça, aucun d’entre eux ne pourraient délivrer des informations contre leur gré. Mais Fouif se sentit mourir. De sa tête aux pieds en passant par ses bras, elle sentit la mort. Plus aucun de ses membres ne répondaient. La douleur commençait à disparaître. Puis se fut la vision, qui à son tour, se noircit.
Apres un moment de noir, Fouif se retrouva allongeait dans le ST Raider. Elle reconnu la salle de l’infirmerie. Puis elle vu Lifty.
-Comment ça va ? Lui demanda t-il.
-Ca va, un peu en compote mais ça va.
-Je suis content que tu ne t’en sois sortit.
-Moi aussi. Elle eu un sourire. Mais que c’est il passait.
-Une embuscade.
-Une embuscade, répéta Fouif.
-Oui les habitants de cette planète n’ont pas apprécié qu’on leur fasse une petite visite.
-Et comment on s’en est sortit ?
-Tu ne te souviens de rien.
-Non répondu Fouif. Rien le trou noir.
-Ils sont venus nous chercher. Mais bon tout le monde espère que tu n’as pas. Lifty s’interrompis.
-Que tu n’as pas quoi, reprit elle ?
-Vu que tu ne te souviens de rien, ils espèrent que tu. Puis Lifty s’interrompit de nouveaux comme si il était gêné de continuer sa phrase.
-N’es pas délivrer les coordonnées de la Terre ou mentionner son existence ? Je pensais que tu avais confiance en moi Lifty.
Lifty ne bougea plus. Il resta figé sur lui-même. Puis il regarda Fouif.
-Qu’est ce que la Terre.
-De quoi, dit Fouif d’un air désorienté.
- Parles ! Qu’est ce que la Terre.
Fouif ne comprit pas tout de suite. Mais en regardant autour d’elle, elle revit la chose avec les tentacules. La chose la lâcha sur le sol. Fit demi tour et sortit de la pièce.

Fouif resta allongé sur le sol, désorientée. Le noir autour d’elle réapparut.
Au bout d’un long moment, elle s’aperçut qu’une personne était dans la pièce. Elle se leva en se tenant au mur. Elle regarda cette personne ou cette chose. Cette chose la regarda également. Elle reconnu Lifty, enfin l’image de Lifty. Elle ne voulait pas retomber dans ce piège. Elle ne donnerait plus aucune information, se promit-elle, même si ça lui coûterait la vie. Elle s’élança sur cette personne. Et elle essaya de l’étrangler. Elle ne voulait pas que ce cauchemar puisse continuer. Mais il continua à la regarder. Pourquoi continuez vous à me torturer se demanda t-elle. Elle le fixa dans les yeux et reconnu ses yeux.
Lifty c’était bien lui. Elle le lâcha et reculant honteuse de son acte. Lifty se frotta la gorge et regarda avec tristesse Fouif.
-Fouif ? Tu me reconnais, se demanda t-il.
Elle se releva. Lifty l’imita.
-Qu’est ce qu’ils t’ont fait ?
Fouif ce mit à pleurer et se dirigea dans les bras de son ami.
-Je suis désolé, dit elle dans ses bras. Je suis désolé, répéta t-elle.
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-Lifty-
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MessageSujet: Re: Star Trek : Ontarhia   Star Trek : Ontarhia Icon_minitimeSam 28 Oct - 13:23

Episode 5 : l’évasion.


-Alerte, alerte, vaisseaux en approche.
-Que se passe t-il mon capitaine ? demanda Orlus.
-Les sauvages sont en approches. Le bouclier est-il réparé ? La couverture furtive ?
-Non mon capitaine. Elmio ne pense pas pouvoir le réparer sur place.
-Estopia, est ce un gros vaisseau ?
-Un croiseur monsieur.
Toute l’équipe reste figé.
-Un croiseur, répéta Lucky.
-Katelina, où en est-on avec cette planète ?
-Je dirais plutôt un vaisseau mon capitaine. Comme l’a dit Orlus, elle ne bouge plus. Son champ magnétique est réduit de plus de 50 %, et il correspond à un champ normal mon capitaine, pour une planète de cette taille.
-Pitt, Drack, et Elmit, préparez vous, mettez vous derrière vos lasers, dit le capitaine dans sons micro intégré à son oreillettes.
-Oui mon capitaine, répondirent les 3 compères.
Le capitaine s’accrocha au garde fou. « Qu’est ce qu’il se passe » se demanda t-il.


-Comment pouvons nous nous enfuir, se demanda Fouif.
-Les murs, ne sont que de l’énergie. Je veux dire, des atomes reliés les un aux autres. Mais pas comme chez nous, leurs liaisons peuvent être coupées ou reconstruites. Pour cela ils utilisent une partie du cerveau que nous n’avons pas réussi à comprendre le fonctionnement. Mais eux ont réussi.
-Tu veux dire qu’ils sont des magnétiques ?
-Pardon ? Non pas du tout, ça n’a rien avoir avec de la magie ou autre. C’est comme ci nous avions un autre sens, ou plutôt que nous l’avons mais que nous avons jamais su l’utiliser.
-Ah.
-Mais le plus étrange, c’est que ce n’est pas que grâce à eux.
-Hein ?
-Oui je sais c’est confus, moi-même j’ai du mal à analyser et à comprendre ce que je dis.
-De quoi ?
-Oui. Je suis rentré en contacte avec un alien. Et je ne sais pas, mais quand il m’a touché. Il y a eu cette chose.
-Ils ont du te frapper ?
-Non, non pas du tout. Je ne suis pas fou. Regarde, je vais ouvrir une brèche.
Lifty posa sa main sur la paroi du mur circulaire. Mais rien ne se produit. Il insista, encore et encore, mais rien.
-C’est pas grave, dit Fouif.
-Oh non, fit il.
-Quoi ?
-Je ne suis pas fou.
-Tu l’as toujours un peu été. C’est ce qu’il se raconte sur…
-Pardon ? Laisse tombé. C’est mieux de ce que je pensais. Nous ne sommes pas sur une planète.
-Pardon ? Comment tu le sais ?
-Il me l’a dit.
-Qui ? L’alien ? Ton contact alien ?
-C’est pas croyable, le vaisseau me parle.
Lifty regarda d’un air étonné Fouif. Fouif se contentait d’être perplexe.


-Monsieur, 30 minutes avant contact visuel.
Lucky était inquiet. Il se demandait ce qu’il se passait. Quand il retournait la tête vers Manwell, il faisait semblant de ne pas s’inquiéter, car il était leur chef et il ne devait pas se laisser aller dans l’inquiétude.
L’attente était de plus en plus longue. Aucun contact radio avec les explorateurs depuis plusieurs heures et ce vaisseau qui s’approchait dangereusement.
-Monsieur, dit Estopia, connexion avec la colonie Vulcain 8x47-5.
-Oui, allez y.
-Capitaine Lucky ?
-Oui.
-Je suis l’officier de surveillance de Vulcain 8x47-5. Nous avons un message de plus haute importance.
-Oui. Allez y.
-Plusieurs vaisseaux de sauvages sont en approche. Je ne pense pas qu’ils se dirigent vers nous, car nous avons une plus grande flotte qu’eux à quai. Donc nous pensons fortement que c’est vous qui les intéressez
-Ah bon ?
-Ou plutôt le Coltat que vous transportez !
-Pardon ?
-Oui, le prisonnier d’Exorta. De plus, votre situation est critique, car vous n’avez pas de planète à porter pour vous cacher.
Pas de planètes ! S’étonna le capitaine. Bien sur que si, il en avait une juste sous les yeux.
-Merci officier de vos informations, mais nous étions au courant pour le croiseur.
-Comment ça le ? Il y en a 10 dans votre direction à l’heure où je vous parle, capitaine.
-10 ? Vous êtes sûr ?
-Oui monsieur, nous estimons le contact visuel avec vous dans 87 minutes.
Tout l’équipe du Star Trek Raider resta figée. Même si le vaisseau était un bombardier, il aurait eu beaucoup de mal à lutter contre 1 croiseur, mais alors 10, cela relevait de l’impossible.
-Mon capitaine, 10 croiseurs ? fit Orlus ?
-Oui, répondu t-il. Il regarda son écran de contrôle et la carte de la galaxie. Aucune planète n’était présente à moins d’une heure. Il savait que le combat auquel il devrait faire face était perdu, mais il devra tout de même le relever.


-Arrête ça ne sert à rien, dit Fouif.
-Je peux le faire, il faut juste que je me concentre.
-Tu n’es pas eux. Je sais que tu as su t’enfuir et combattre des choses que je n’aurais jamais su. Mais la c’est différent.
-En quoi ? En quoi est ce différent ? Tu y étais sur Exorta face à ses barbares et ses cyborgs ?
-Non, répondit, gênée Fouif.
-Alors comment peux tu savoir qu’est différent en ce moment.
-Je n’ai pas dit ça pour te vexer.
-Alors ne dit pas ça, et arrête de croire en la fin. Ce n’est au contraire que le commencement.
-De quoi ?
-Nous sommes entrée avec une nouvelle civilisation. Peut être que nous pourrions être amis comme avec les vulcains ?
-Je te rappelle qui m’ont torturée.
-Oui, je sais, je suis désolé. C’est simplement que, leur technologie est si développée qu’il vaudrait mieux que nous soyons amis avec eux.
-Alors, où en es tu avec tes voix ?
-Elles se sont arrêtées.
Les deux prisonniers se regardaient. Comme si c’était le dernier moment qu’ils passeront ensemble.
-Oh mais bien sur, reprit Lifty.
Il commença à parler dans un langage que Fouif ne comprenait pas.
-Que fais tu, demanda t-elle.
Soudain une brèche s’ouvrit. Fouif le regarda émerveillé.
-Comment as-tu fait, demanda t-elle.
-Très simple, ce n’est pas moi mais lui.
L’alien qui avait enfermé Lifty dans cette cellule entra.
Traduction de la discussion entre Lifty et l’alien.
-Sauvez vous avant qu’il ne soit trop tard.
-Trop tard, reprit Lifty.
-Vous avez engendrez une grande crainte dans tout Ontarhia. Le conseil se réunit actuellement sur notre sort. J’ai réussi à m’échapper de leur surveillance. Mais ce n’est que pour un cour instant.
-Pourquoi faites vous ça ?
-Grâce à vous, tout ceci va s’arrêter.
-Venez avec nous, dit-il.
-Je ne peux pas quitter Ontarhia. Il me retrouvera partout où j’irais. Mais pour vous il n’est pas trop tard.
-Pour nous ? Comment ça ? Qu’est ce qu’ils vont vous faire ?
-Je suis différent d’eux maintenant. Allez y il est temps !
Lifty prit Fouif par le bras et ils traversèrent la brèche.
-Il y a des vaisseaux à 100 mètres sur votre gauche. Je vais essayer de les retenir.
-Merci dit Lifty.

Les deux terriens courraient dans ce long couloir. Comme l’avait indiquée, l’alien, une brèche était visible. Ils entrèrent. La brèche était longue de plus de 200 mètres et était très étroite. Ce qui empêchait une avancée rapide. A l’extrémité de la brèche, se trouvait le hangar des vaisseaux. Il y avait des milliers de combattant à l’intérieur. Lifty et Fouif stoppèrent leur avancée.

-Mais qu’est ce qu’ils préparent, se demanda Fouif.
-Je pense qu’ils se préparent à la guerre.
-Mais tu as vu tous ses vaisseaux ? Le vaisseau ne tiendra jamais une telle puissance de feu.
-Je sais aussi. Il faudrait que nous embarquions dans un de ses vaisseaux.

Soudain une explosion retentit dans la pièce. Tous les guerriers se précipitèrent vers l’origine de cette explosion. Lifty et Fouif se précipitèrent s derrière un de ses vaisseaux. Et ils virent l’alien encerclé par les guerriers. Lifty regarda l’alien au loin. Merci dit il. Fouif et Lifty embarquèrent dans le vaisseau vide.
-Tu sais commander ce genre d’appareil, demanda Fouif.
-Oui je le crois, répondu Lifty.
Lifty toucha les commandes et toutes les lumières du vaisseau se mirent à étinceler. Les moteurs se mirent en marche et le vaisseau flotta à la surface.
-Je crois aussi, répondit Fouif.
Le vaisseau avança à vive allure vers la sortie. Mais il fut prit en chasse par des centaines d’autres.
-Tu as vu, dit Fouif.
-Oui oui j’ai vu. Pourquoi crois tu que je zigzag.
Soudain le vaisseau trembla.
-On a était touché, cria Fouif.
-Je sais, je sais, répéta Lifty.
Le vaisseau essuyait une pluie de laser. Des canons à décharges magnétiques se mirent à cracher leur charge dans le ciel.

-Monsieur, dit Estopia.
-Oui.
-Mon capitaine, reprit Katelina, il y a une activité sur cette planète ?
-Comment ça ?
-Je suis formelle, il y a des centaines de vaisseaux qui se dirigent vers nous.
-Il ne manquait plus que ça. Pitt, Drack, et Elmit, préparez vous à ouvrir le feu.
-Oui mon capitaine, répondirent-ils en même temps.
-Allez mon vieux coucou, montre nous ce que tu as dans le ventre. Le capitaine se tenait droit devant son garde fou. Orlus active la charge ultra nucléaire.
-Oui mon capitaine.
-Estopia, utilise l’artillerie légère pour balayer ses charognes.
-Oui monsieur.



-Comment vont-ils savoir ?
-De quoi, répondit Lifty.
-Comment vont-ils savoir que c’est nous dans ce vaisseau et pas l’ennemi.
-Tout bonnement parce que c’est ce vaisseau qui se fait poursuivre par les autres.
Fouif resta bouche bé.

-Monsieur.
-Oui Estopia.
-On dirait qu’il y a vaisseau qui est prit en chasse ?
-Ah bon, fit le capitaine. As-tu un visuel ?
-Oui monsieur.
Estopia afficha la poursuite sur un écran se situant en face du garde fou du capitaine.
-Capitaine, pensez vous que c’est eux ?
-Manwell, je ne le pense pas, j’en suis sur.
- Pitt, Drack, et Elmit, ne tirez pas sur le vaisseau qui se fait poursuivre.
-Oui mon capitaine, répondit le trio.
-Monsieur, ils sont en visé.
-Faite feu !


Le vaisseau quitta l’attraction de la planète artificielle et se retrouva dans l’espace.
-Ils nous tirent dessus.
-J’ai vu.
-Non pas eux, le vaisseau.
-Tu crois ?
-Attend. Non ils tirent sur eux ! Ils savent que c’est nous.
Les deux compagnons explosèrent de soulagement. Ils allaient bientôt rentrer chez eux, au vaisseau.


-Monsieur.
-Oui Estopia.
-Contact visuel avec le croiseur dans 10 secondes.
-Quoi déjà ?
- Pitt, Drack, et Elmit, préparez vous il arrive.
Chacun des trois se tenait derrière une monstrueuse machine. L’extrémité sortait dans l’espace. Un canon de 2 mètres de longueur et de diamètre de 80 centimètres était près à déchirer le silence de l’espace.
-Contact visuel Monsieur.



-C’est quoi ça, demanda Fouif.
-Où ça, répondit Lifty qui se débattait contre les tirs ennemis.
-A droite du ST Raider.
-Oh seigneur, dit il.

Le croiseur était 4 fois plus gros que le bombardier ST Raider. Il était composait de centaines de canons sur chaque flan. A l’arrière, trois réacteurs propulseurs le projetaient dans l’espace. Autour de lui, un léger bouclier vert se laissait entrevoir. Soudain, des points bleu apparurent tout autour de lui. Ils s’avancèrent vers le centre du vaisseau. Le nez de celui-ci commença à devenir de plus en plus bleuâtre. Une concentration d’énergie apparue devant le vaisseau. Une onde verte partit de la queue du vaisseau jusqu’à l’autre extrémité, ce qui propulsa la concentration d’énergie vers le ST Raider.
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-Lifty-
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MessageSujet: Re: Star Trek : Ontarhia   Star Trek : Ontarhia Icon_minitimeSam 28 Oct - 13:23

Episode 6 : Cheval de Troyes


L’onde transperça l’espace et arriva en quelques secondes sur le vaisseau bombardier ST Raider.
-Allumez maintenant les propulseurs du flanc gauche, hurla le capitaine.
Le vaisseau se projeta violemment sur la droite. Grâce à ce mouvement, l’onde d’énergie évita de justesse le bombardier.
-Elle est passée trop prés, affirma le capitaine.
-Plusieurs fissures d’une dizaine de centimètres sont recensées sur la coque Monsieur.
-Envois les Dicks Estopia.
-Dicks envoyés.
Les Dicks étaient de petits robots issus de la recherche nanonites. Grâce à leur taille de quelques nanomètres, ils pouvaient réparer les circuits en prenant la place des composants défectueux.
-Mon capitaine.
-Oui Orlus, nous perdons quelques choses.
-Quoi donc ?
-Je ne suis pas sur, mais je crois que nous perdons notre oxygène.
-Synchronisez les Dicks sur les brèches en questions. Où en sommes nous de la charge ultra nucléaire ?
-Chargée à 70%.
-Seulement ?
-Oui monsieur, nous utilisons l’énergie du bouclier et nous ne pouvons en prendre plus.
-Katelina, que se passe t-il du coté de Fouif et Lifty ?
-Il zigzag mon capitaine. Il se dirige vers le croiseur.
-Comment ça, sont ils devenu fou ?

-Tu es devenu fou ! Ton plan ne marchera jamais !
-Ne soit pas pessimiste jeune fille.
-Je ne le suis pas d’habitude mais là le plan est vraiment foireux.
-Je le trouve super moi.Ils n’auront jamais le temps de tirer leur charge ultra nucléaire. Et pour leur donner un peu plus de temps, nous allons essayer de les faire entrer dans la bataille.
-C’est du suicide, si il nous envoie son faisceau bleu, on sera tous morts !
Le chasseur tira sur le croiseur sauvage.
-Je te l’aurais bien dit, leur bouclier là absorbé.
-Je sais, j e m’y attendais.
-Tu t’attendais à quoi ?

Une rafale de projectiles d’énergie fut propulsée du croiseur en direction des chasseurs. Lifty les évita de justesse mais plusieurs de ses poursuivants explosèrent.

-Bingo, fit Lifty.
-Bingo ? On a eu de la chance plutôt.
-Comment ça de la chance, pas du tout, c’est grâce à mon pilotage.
-Attention !

Une notre vague de projectiles d’énergie embrasa l’espace.

-On a été touché, on ne va pas tenir !
-Tu as vraiment perdu ton optimisme.
-On ne tiendra pas la prochaine vague, ça fume derrière nous.
-Mais que font ils ?
-De qui tu parles ? Il n’y plus que quelques chasseurs derrière nous et ce n’est pas avec ça qu’on va détruire le croiseur.

-Prêt Monsieur ! fit Estopia.
-FEU !

Une décharge se fit entendre dans tout le ST Raider. Toute la carcasse du vaisseau trembla. Puis le canon principal rugit dans tout l’espace. Une décharge ultra nucléaire fit lancé. Des milliers d’atomes d’uranium furent projetés hors du vaisseau. Les atomes étaient réunis en une masse sphérique. L’énergie fournie était un million de fois plus puissante que la première bombe atomique. A l’impact, le bouclier sauvage vacillait puis disparut.
Ce fut une acclamation dans le ST Raider.

-Rechargez vite !
-Oui mon capitaine, fit Orlus.
-Allez, laisse nous le temps.

Les deux vaisseaux étaient face à face. Le ST Raider était 3 fois plus petit que le croiseur.

-Monsieur.
-Oui Estopia ?
-La planète s’est remise en rotation avec un champ dix fois plus grand que le précédent.
-Comment ça ?
-Le champ s’agrandit, il est maintenant 100 fois plus grand.
-Chico éloigne nous de cette planète, vite !
-Oui mon capitaine.
Le capitaine s’assit sur son fauteuil situé derrière le garde fou.
-Mon capitaine.
-Oui Orlus, que se passe t-il ?
-Le vaisseau sauvage à retrouvé son bouclier alors que nous sommes qu’a 40% de notre charge.
-Préparez vous il va tirer ! Maintenez vos positions. Pitt, Drack, et Elmit, où en sommes-nous avec les chasseurs.
-Il y en a plus mon capitaine.
-Bon boulot le trio !
-Ce n’est pas nous mon capitaine, mais le vaisseau sauvage. Lifty l’a attaqué et en représailles il les a balayé mon capitaine.
-Et où sont-ils maintenant ?
-Il se dirige vers nous monsieur.
-Bien, Estopia tient toi prête à les accueillir.
-Oui monsieur.
-Mon capitaine, je détecte un champ d’énergie énorme provenant de la planète, dit Katelina.
-Mon capitaine, fit Orlus, le croiseur va tirer.


Plusieurs points bleu s’illuminèrent dans l’espace et se dirigèrent vers le centre du croiseur. Puis le nez du croiseur vit s’accumuler une boule bleuâtre.

-Attention, fit le capitaine, préparez vous. Où sont Fouif et Lifty ?
-Ils viennent d’accoster, répondit Manwell. Je vais à leur rencontre.

Soudain, la planète fut entourée de plusieurs anneaux rouges en rotation autour d’elle. Puis ils glissèrent vers son pôle nord. Une calotte rouge grandit à son extrémité. Puis un laser rouge jaillit et se précipita vers le vaisseau sauvage. A l’impact, ce dernier explosa. En quelques secondes, il ne restait plus rien du vaisseau sauvage.

-Oulalalala, c’était quoi ça, fit Orlus.
-Je ne sais pas mais en tout cas Chico éloigne nous de cette planète au plus vite.
-Oui monsieur, Estopia ouvre moi une fenêtre.
-Fenêtre ouverte.

Le vaisseau ST Raider s’enfuit dans l’hyperespace.

Fouif, Lifty et Manwell entra sur le pont.

-Bonjour mon capitaine.
-Bonjour Fouif content de vous revoir.
-Moi aussi vous m’avez manqué mon capitaine, fit Lifty sur un air moqueur.
-Je suis content de vous revoir en vie.
-Nous de même, commenta Lifty.
-J’attends le débriefing avec impatience.
-Oui mon capitaine, répondit Fouif.
-Lifty, tout est ok, demanda Manwell.
-Euh… oui je crois je suis juste un peu fatigué.
-Passez tous les deux à l’infirmerie.
-Oui mon capitaine, répondit le duo.

Lifty se dirigea vers la sortie du pont, quand soudain, il s’effondra par terre.
Le capitaine, Fouif et Manwell se dirigèrent vers le corps allongé sur le sol.

-Un médecin sur le pont, hurla le capitaine.

Puis c’est au tour de Fouif de s’effondrer sur le sol.

-Amenez deux brancards sur le ponts vite !

Manwell s’approcha du lit où était allongé Fouif. Un bras mécanique faisait des allers retours au dessus du lit.
-Comment va-t-elle ? demanda Manwell au docteur.
-Elle est dans un pseudo coma. J’ai du l’alimenter de façon artificielle pour pouvoir la maintenir en vie.
Manwell regarda le corps de son amie. Il était transpercé par plusieurs tuyaux qui étaient reliés à une machine. Manwell sentit les larmes montées à ses yeux, puis il sentit une main sur son épaule. C’était le capitaine qui était venu se renseigner sur la santé de son équipage. Il regarda au dessus de l’épaule de Manwell et vu le corps de Fouif. Il tourna la tête et vit celui de Lifty dans la même position.
-Nous allons trouver ce qu’il ce passe.
-Je sais mon capitaine.
-CAPITAINE SUR LE PONT, hurla une voix aux interphones.

Le capitaine entra sur le pont.
-Que se passet-il, demanda t-il essoufflé.
-Nous perdons le contrôle du vaisseau, répondit Orlus.
-Je n’ai plus le contrôle de la navigation, cria Chico.
-Estopia, appela le capitaine. Estopia, répéta t-il, mais sans réponse.
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-Lifty-
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MessageSujet: Re: Star Trek : Ontarhia   Star Trek : Ontarhia Icon_minitimeSam 28 Oct - 13:26

Episode 7 : En perdition.

-Nous avançons toujours. Chico trouve nous où est ce qui nous emmène.
-Oui mon capitaine.
-Orlus essaie de trouver un moyen de reprendre le contrôle.
-Mon capitaine nous sommes toujours dans l’hyper espace. Le vaisseau choisit une direction aléatoire toutes les 30 secondes. Impossible de trouver la destination, répondit Chico.
-Mon capitaine, cria Orlus.
-Que se passe t-il ?
-Regardez sur l’écran, la salle où se trouvait le chasseur de Lifty et Fouif.

La caméra montra la pièce où ce trouva une chose organique en forme de sphère. La chose était marron et il y avait plusieurs pics dont plusieurs étaient enfoncés dans le sol et les murs.

-Qu’est ce que c’est, demanda le capitaine.
-Ca ressemble à un virus organique, fit Katelina.
-Nous allons déloger cet invité envahissant, dit le capitaine.

A ces paroles, toutes les portes du vaisseau se verrouillèrent. Les lumières se réduisirent au maximum.

-Il commence à m’énerver sérieusement celui là.
-Mon capitaine ?
-Oui Orlus.
-J’ai une idée, la seule façon de reprendre le contrôle du vaisseau est de le réinitialiser. Puis pendant que nous avons le contrôle, ouvrir le sas d’embarquement pour éjecter cette chose dans l’espace.
-Mais pour réinitialiser le vaisseau, il nous faut les commandes.
-Justement, nous allons les reprendre de force en envoyant sur le réseau un virus informatique.
-Mais où vas-tu le trouver, fit Katelina, nous n’avons pas le contrôle des ordinateurs.
-Tu te trompes, j’ai mon PC portable qui lui n’ai pas connecté au réseau.
-Ah voilà, enfin je commence à aimer ce plan. Vas y, balance lui tout ce que tu as.
-Euh, j’ai un problème mon capitaine. J’ai oublié de vous dire que le PC en question se trouve dans mes compartiments.
-Et nous n’avons plus accès aux portes, continua le capitaine.
-Y a-t-il un moyen de déverrouiller les portes manuellement, mon capitaine, demanda Katelina.
-Je craints que non.

La situation était problématique. Tous étaient en train de chercher comment résoudre ce problème. La plupart n’était pas conçu pour résoudre un problème de ce niveau. Et il n’y avait pas dans cette pièce le spécialiste des situations désespérées.

-En plus, fit Katelina, il nous a coupé la ventilation. Il fait une chaleur tropicale maintenant.
-Oh ! Katelina ! Tu es un génie ! Enfin une génie ! s’exclama Orlus.
-La ventilation, continua le capitaine. Mais elle n’est pas très large. Il ne faut pas être imposant pour y entrer.
-Moi je passerais facilement, répondit Katelina.
-Tu crois pouvoir y arriver ?
-Oui mon capitaine. Il faut juste me dire le chemin.
-Erf nous n’avons pas les plans.
-Il suffit que Orlus me dirige.
-Mais comment ?
-Je lui décrirais ce que je vois à travers les grilles.
-Okay ça marche mais fait attention à toi.
-Oui mon capitaine.

Orlus porta Katelina sur ses épaules. Le capitaine donna à Katelina un tournevis. Cette dernière dévissa les vis une par une puis retira la grille. Elle entra dans les conduits. Avant de partir, elle se retourna et vit le capitaine inquiet. Elle leva son pouce et s’enfonça dans les conduits. Il y avait peu d’espace. Katelina avança doucement. Elle arriva à une intersection.
-Orlus, il y a une intersection, cria telle.
Orlus était debout sur une chaise et avait mis sa tête devant l’emplacement de la grille.
- A gauche, répondit-il en criant.
-Il n’y a pas de gauche, simplement un chemin devant et un sur la droite. Ca commence déjà bien pensa Katelina.
-Continu jusque la prochaine intersection et prend le chemin qui va sur la gauche.
-Okay.
Katelina continua son chemin. Mais une difficulté arriva. Le chemin continuait mais au dessus d’elle. Katelina plaqua son dos contre la paroi puis ses genoux sur celle d’en face. Elle posa ses mains devant elle. Puis ramena ses genoux au niveau de ses bras. Elle se redressa, posa ses mais plus hauts puis ramena ses genoux. Elle renouvelait l’effort jusqu’à atteindre une sortie horizontale. Une fois arrivée à une intersection, elle se remit en position horizontale et continua son avancée.
Elle arriva enfin à l’intersection. Elle prit sur la gauche et continua son périple. Elle continua et vit une grille. Elle s’arrêta et regarda à travers.
-Orlus, cria t-elle.
-Oui.
-Une grille, je regarde.
-Okay.
-Je vois un escalier.
-Continu tout droit. Ma chambre est après le ventilateur.
-Okay, je continu.
Katelina continua sa traversée. Au bout de quelques mètres d’efforts, elle trouva le ventilateur à sa droite. Le chemin faisait un angle droit, il continuait sur la gauche. Katelina arriva enfin à une grille. Elle regarda et vit les compartiments d’Orlus.
-Orlus j’ai trouvé, cria t-elle de nouveau.
Mais sans réponse.
-Orlus j’y suis, hurla Katelina.
-Prends ... PC dans ...moire … face de la porte.
Katelina n’avait pas tout compris mais elle avait compris le principal, trouver le PC dans une armoire en face de la porte. Elle voulu dévisser la grille mais s’aperçut que les têtes des vis étaient de l’autre coté. Elle plaqua son dos contre la paroi, ramena les genoux au ventre, puis d’un coup sec, elle défonça la grille avec les pieds. Elle arriva enfin dans la chambre d’Orlus. Elle chercha l’armoire puis le pc. Elle trouva une sacoche, elle l’ouvra et vit le PC à l’intérieur. Bingo. Elle réalisa qu’elle n’était jamais venue dans la chambre d’Orlus. Elle tourna la tête et vit sur les écrans photos que des photographies de grands vaisseaux comme l’Entreprise. Ce n’est pas le moment se dit elle. Elle mit la sacoche en bandoulière.
Puis remonta dans les conduits. A peine entrée dans les conduits, le ventilateur se mit en route mais en mode extracteur. Katelina fut alors aspirée. Elle se retenu à l’entrée de la grille. Elle se cramponna. Le contour de la bouche d’aération commençait à lui ouvrir les mains mais elle tenait bon. Sa vie en dépendait.

Orlus attendait inquiet près de la bouche d’aération. Tout le monde derrière lui l’était aussi. Non seulement pour la vie de Katelina mais aussi pour leur propre sort. Orlus sentit ses cheveux vibrer. Il descendit et chercha quelque chose. Tout le monde sur le pont le regarda.
-Que fais tu, demanda le capitaine.
Orlus ne répondit, trop concentré dans sa tâche. Puis il trouva enfin son bonheur, une feuille de papier. C’était très rare de pouvoir en avoir une avec l’omniprésence de l’informatique. Puis il remonta sur la chaise, devant l’inquiétude de l’audimat. Il plaça la feuille dans le conduit et vit qu’elle était attirée dans la direction de Katelina.
-Le ventilateur, cria t-il.
-Qu’est ce qu’il y a, demanda le capitaine.
-Il s’est remis en route.
Tout le monde ne voyait pas où Orlus voulait en venir.
-En mode extracteur, rajouta t-il.
Le capitaine sentit son sang se glaçait. Les compartiments d’Orlus étant devant le ventilateur, la chose voulait l’aspirer. Elle avait découvert ce qui était en train de ce manigancé.

La sacoche se balançait dans tous les cotés. Elle claqua contre toutes les parois. Katelina sentait la paroi entrer dans ses mains. Elle avait très peur. Même si elle savait que l’espace était dangereux et que cette tache était aussi dangereuse, elle avait peur de mourir. La sacoche lui faisait de plus en plus mal à l’épaule. Il faut qu’elle tienne, se di-elle. Il ne faut pas lâcher. Mais la douleur commençait à devenir de plus en plus forte. Ses mains saignaient de façon inquiétante et son épaule commençait à lui faire de plus en plus de mal. Mais hélas la main du coté de l’épaule douloureuse, lâcha prise. Katelina sentit son heure arrivée. La sacoche commençait à glisser le long de son corps puis partit violement se faire exploser dans les pales du ventilateur. La deuxième main allait à son tour céder. Katelina n’avait plus la force. Elle regarda sa main ensanglantée. Les larmes commencèrent à couler sur ses joues. Elle savait que c’était la fin. Sa fin. Elle pensait ne pas avoir peur de la mort, mais elle s’était trompée. Elle avait peur de perdre la vie. Ira t-elle au Paradie se demanda t-elle. Elle allait bientôt le savoir. La douleur de sa main devenait insupportable. Elle était prête. Rubis ouvra la main et lâcha prise. Dans l’action, Rubis avait fermé les yeux pour ne pas assister à sa mort. Mais elle ne se sentit pas inspirée. Elle ouvra les yeux et s’aperçût quelle était toujours devant la bouche d’aération. Elle n’avait pas bougé d’un centimètre. Elle retourna la tête et vit le ventilateur à l’arrêt. En moins d’une seconde, elle se précipita vers la sortie et chuta dans la chambre d’Orlus puis s’effondra en larme.

-Mais qu’est ce qui se passe, se demanda Manwell coincé dans l’infirmerie. Manwell essaya de les contacter avec la radio murale de l’infirmerie mais personne ne répondait.
-Pour la centième fois, peux-tu arrêter d’harceler la radio, elle ne marche plus ! supplia le docteur.
-Je ne tiens plus.
-Je m’en suis rendu compte.
-Ca m’inquiète. Je veux savoir ce qu’il se passe. Ma Fouif et Lifty sont sous respiration artificiel et le pont ne répond plus. Je sens qu’il se passe quelque chose de grave.
-Mais ne nous pouvons rien fait.
-C’est bien ça qui m’énerve.

-Katelina, cria Orlus. Mais sans réponse.
Tout le monde était inquiet. Que s’était il passée ? Katelina était elle encore en vie.

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MessageSujet: Re: Star Trek : Ontarhia   Star Trek : Ontarhia Icon_minitimeSam 28 Oct - 13:27


Episode 7 suite : En perdition

Katelina était allongée sur le sol. Elle ne bougeait plus. Elle était pétrifiée. Elle venait de frôler la mort. Elle sentait les mains la bruler. Puis elle réalisa qu’elle avait échoué. Elle avait perdu le PC d’Orlus et à cause d’elle, le moyen de virer cette chose dehors. Comment pouvait-il reprendre le contrôle sans le PC ? Elle se redressa et se mit debout. Elle tourna dans la pièce pour essayer de trouver une solution. Il y en avait une. Lifty en trouvait toujours une. Donc il devait en rester une. Comment faisait il se demanda t-elle. Il se pose des questions. Elle reprit le problème depuis le début. Pour tenter de reprendre le contrôle du vaisseau, il nous faut réinitialiser. Mais comment réinitialiser sans pouvoir avoir accès au programme qui le permettra ? La commande manuelle. Elle monta dans le conduit, et passa devant le ventilateur à toute vitesse. Puis elle vit la grille qui donna vers l’escalier. Le contact se trouvait à coté de l’infirmerie. Et pour y accéder, c’était exactement cette grille. Enfin, la chance lui souriait. Elle défonça la grille avec ses pieds, et s’échappa du conduit. Une fois à l’extérieur elle passa devant l’infirmerie et se précipita vers le fameux contact.

-Katelina fit Manwell.
-Pardon ?
-Je viens de voir Katelina passer à toute vitesse.
-Comment ça ?
-Là dans le couloir, elle venait de l’escalier et elle est partie sur la droite.
Manwell s’approcha de la petite fenêtre qui était sur la porte.
-Je ne vois rien, se dit-il. Mais que va-t-elle faire à droite. Les portes sont fermées et il n’y plus que la salle d’embarcation.
-Et le contact d’extinction manuel, répondit le docteur.
-Comment ?
-Le vaisseau ne répond plus, donc ils ont du perdre le contrôle. Donc ils vont redémarrer le vaisseau, comme quand on envoie une onde nucléaire.
-Mais s’ils font ça, ils vont couper la respiration artificielle ?
-En plus on est en hyperespace, si elle coupe, nous pouvons atterrir en plein milieu d’une étoile sans oublier la décélération brutale.
-Comment les contacter ?
-Nous ne sommes pas loin du pond de commandement.
-Oui, et ?
-Manwell attrape le couteau et dévisse la grille d’aération.
Manwell prit une chose qui ressembla à un couteau et dévissa la grille.
-Demande leurs ceux qu’ils font.
Manwell cria dans les conduits.

-J’entends quelqu’un, fit Orlus.
-Katelina ? demanda le capitaine.
-Non on dirait la voix de Manwell.
-Qu’est ce qu’il dit ?
-Je ne suis pas sur, je n’entends pas très bien. Il me semblerait qu’il dit « Ne coupez pas l’alimentation »
-Mais nous n’avons pas le contrôle comment veut il qu’on la coupe.
-Bein, justement, il nous dit de ne pas la couper.
-Mais on ne peut pas. La commande se trouve dans le couloir de l’infirmerie justement.
-Il dit qu’il a vu Katelina se dirigeait vers la commande.
Tout le monde était soulagé d’entendre enfin qu’une personne avait vu Katelina, ça prouvait qu’elle était vivante.
-Mais pourquoi se dirigerait-elle vers la commande. Le pc est dans ma chambre.
-Il y a un truc qui n’a pas du marchait, donc elle se rend vers la commande pour redémarrer le vaisseau. Tenait vous prêt, il va y avoir une grande décélération. Orlus, prépare-toi à reprendre le contrôle avant cette chose.
-Mais mon capitaine, fit Chico, on ne sait pas où est ce qu’on va atterrir. Ca tombe on va être juste devant une étoile ou même à l’intérieur.
-Que tous les croyants prient pour les non croyants.
A ces paroles, Chico resta bouche bé. Mais il comprenait le capitaine. C’était la seule solution.

-Manwell, descends de là et prends deux ballons. Nous allons prendre le relais.
Le docteur plaça les ballons dans les bouches des deux explorateurs.
-Accroche-toi Manwell, l’arrêt va être violent.

Katelina souleva les grilles du sol, et s’allongea devant le trou. Avec une main elle attrapa la poignée. Puis avec l’autre elle tourna un contact. Puis une alarme résonna dans tout le vaisseau. Chaque personne à l’intérieur de ce dernier s’accrocha à tous ce qu’ils pouvaient. Tous s’apprêtaient à sortir de l’hyperespace de façon violente. Katelina prit une grande bouffé d’air, s’accrocha au grille, et tira la poignée.

Une énorme secousse fit trembler le vaisseau. Les murs tremblèrent, la coque vibrait en criant. Les lumières moururent pour laisser place au noir le plus sombre. Rubis se mit à compter : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8…

Dans la salle du pond de commande, tout le monde resta cramponnait. Le capitaine, lui comptait à voix haute : … 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16.
-Maintenant Orlus !
A la fin de la phrase, la lumière réapparut, les écrans se rallumèrent ainsi que la ventilation.
-Orlus s’empressa d’entrez une dizaine de code. Il ouvra une vingtaine de programme.
Les écrans montraient l’espace infini. Aucune planète ni d’étoile était détecté.
-Bonjour Monsieur fit une voix.
-Bonjour Estopia et comptant de te revoir, répondit le capitaine.
-Moi de même. Mais je n’ai pas accès à tous les programmes et toutes les commandes. J’ai fermé les ports par lesquels il s’était infiltré. Mais bizarrement, il n’a pas essayé de les débloquer.
-Qu’est ce qui n’est pas en notre contrôle ?
-Les portes, monsieur.
-Il veut nous contenir. Mais pourquoi ?
-En tout cas je ne détecte pas de planète ni d’étoile dans un rayon de 10 000 milliard de kilomètres.
-Où voulait-il nous emmener. Ca n’a aucun sens. Sa planète d’origine était juste à coté.

Katelina était allongée sur le sol. Elle se leva et prit la direction de l’escalier.

-Monsieur.
-Oui.
-Il accède en ce moment au contrôle des portes. Ainsi que celles du sas d’embarquement.
-Accrochez vous ! fit le capitaine.
-Attention danger ouverture du SAS d’embarcation et de toutes les portes !

-De quoi ? fit Manwell.
-Accroche toi au lit, ils sont accrocher au sol ! cria le docteur.

Katelina se retourna, le SAS d’embarquement se trouva juste derrière elle. Elle courra en direction de l’escalier. Elle sauta mais sentit un souffle qui l’emporta. Les portes s’étaient ouvertes. Elle glissa le long des grilles mais elle réussit à s’accrocher au bord de l’emplacement du contact. Elle vit derrière elle cette chose sphérique. La chose rentra ses pics d’un coup sec et disparue dans l’espace.

-Reprise du contrôle du vaisseau, annonça une voix par l’interphone. Fermeture des portes extérieures.

-Mais que se passe t-il, se demanda Manwell. Il lâcha le lit, et Fouif qu’il tenait. Il l’a regarda et la vie bouger. Puis elle ouvra les yeux.
-Pouvez-vous me lâcher Doc ? demanda Lifty.
-Euh oui, répondit le docteur gêné.

-J’ai réparé les programmes endommagé par la réinitialisation sauvage Monsieur.
-Très bien Estopia.
Katelina entra sur le pond. Elle avait des bandes autour des mains puis quelques éraflures recouvertes d’un pansement transparent. Tout le monde l’applaudir à son arrivée.
-Je suis content de te revoir, fit le capitaine.
-Moi aussi. Mon capitaine, je reviens de l’infirmerie, Fouif et Lifty se sont réveillés.
-Merci, Katelina. Tu peux allez te reposer, il n’y a plus rien d’urgent ici.
-Merci mon capitaine.

Katelina sortit et croisa Lifty qui marcha d’un pas décidé.

-Capitaine.
-Déjà debout ?
-Je n’ai fait que dormir pendant des heures donc je ne suis pas fatigué. Katelina m’a expliqué ce qu’il s’était passé et ça n’a aucun sens.
-Oui, nous le savons.
-Ah moins que.
-Ah moins que quoi.
-Le vaisseau s’est transformé en un virus. Il prit le contrôle du vaisseau et il nous amena dans un trou perdu.
-Oui c’est à peu prêt ça.
-Pourquoi ne nous a-t-il pas tués ?
-En nous projetant dans une étoile ?
-Oui.
-Nous ne savons pas.
-Chaque vaisseau de l’alliance possède un émetteur. Lorsque celui-ci n’émet plus ou qu’il n’est plus à porté, la Terre et les vulcains reçoivent un message d’alerte qui indique une disparition de vaisseau.
-Oui et ?
-Il ne voulait pas qu’on émette. Il voulait nous faire taire. C’est pour cela, par un moyen que je ne peux expliquer, il a mit Fouif et moi hors service, car nous étions les seuls à savoir ceux qu’ils étaient.
-Mais cela n’a aucun sens, pourquoi voudrait il qu’on ne parle.
-Je ne sais pas. Euh… je crois savoir. Quand Fouif et moi, nous nous sommes échappés, il y avait des milliers de soldats prêts à faire la guerre.
-Mais la guerre à qui ? Il n’y avait rien dans le système.
-Pas dans le notre. Mais il y avait la colonie des vulcains à quelques systèmes.
-Tu penses qu’ils allaient l’attaquer ?
-La colonie est très jeune. Elle a été mise en fonction pour pouvoir étendre la couverture des émetteurs.
-Tu essaies de dire que nous avons été mis sur la touche.
-Je le craints.
-Chico ramène nous dans une zone de couverture. Estopia met moi en relation dès que tu le peux avec la Terre. Nous devons les prévenir.
-Oui Monsieur.

-Ca va la tête ? demanda Manwell.
-Oui ça va, un peu la tête qui tourne mais ça va, répondit Fouif.
-J’ai eu peur de te perdre une nouvelle fois.
-Tu n’as pas réussi la première fois… et ne croit pas qu’on se débarrasse de moi aussi facilement.
Les deux se regardèrent dans les yeux. Ils se tenaient la main. Le docteur arriva derrière eux en toussant.
-Excusez-moi, fit-il. Fouif tu es libre, tu peux partir.
-Vous êtes sur doc ? demanda Manwell.
Il hocha la tête en guise d’accord et sortit de l’infirmerie.
-Tu es prête, demanda Manwell.
Fouif se leva et descendit du lit, puis le couple se dirigea vers leur compartiment.



« Il n’y a pas d’issue possible. Toute résistance ne pourrait que nous ralentir. Vous n’êtes que des êtres inférieurs. Abaissez vous devant notre supériorité. La mort est votre châtiment pour être venue nous envahir. »


-Qu’est ce que nous entendons ?
-Une émission radio Monsieur.
-D’où provient elle ?
-Elle résonne dans l’espace, mais une très forte concentration d’onde est localisé à l’emplacement de la colonie vulcaine.
-Ca fait deux heures que nous sommes sur la voie du chemin. Combien de temps nous reste t-il ?
-Nous sommes à la moitié, répondit Chico.
-Quatre heures allé, quatre heures retour. Est-il possible qu’une bataille se termine en huit heures ?
-Monsieur, je capte un message SOS Vulcain.
-Allez-y.

« Un phénomène physique est apparue depuis peu. Il est de très grandes ampleurs. Notre colonie est entrée en collision avec un astre de très grande taille. Nous demandons aux vaisseaux les plus proches de venir nous aider à évacuer la colonie. Attendez … Mais qu’est ce que c’est ? … »

-Fin du message Monsieur.
Le capitaine s’assit sur son fauteuil et regarda Lifty.
-Un astre ?
-Je crois, monsieur que l’alliance va entrer en guerre.
-Mais en aura-t-elle les moyens.
-Avec les sauvages, le Sous-Monde, et maintenant ce nouveau front, nos chances de réussites dans cette bataille sont très mince. Mais nous avons peut être un avantage.
-Ah bon ?
-Le nombre.
-Nous en avons découvert qu’un seul, mais si cet astre n’est qu’un vaisseau, j’espère qu’il soit l’unique.
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MessageSujet: Re: Star Trek : Ontarhia   Star Trek : Ontarhia Icon_minitimeSam 28 Oct - 13:29

Episode 8 : Le soulèvement du Sous Monde.



Le Bombardier St Raider était en rotation autour de la planète Vulcain SISPO-12. Une grande réunion avait lieu réunissant les principaux monarques de l’alliance. Il y avait le chef de la diplomatie Vulcains, Andoriens, Tellarites, Terriens et autres petits peuples. Tous étaient venus après l’attaque subite par les Vulcains. Officiellement le rapport annonçait une catastrophe spatiale. Un astre mort était entré en collision avec la colonie Vulcaine. La même version était relayée par les médias à travers l’univers.
L’équipage du ST Raider était interrogé par ce conseil. C’était les seuls témoins. Tous racontèrent les aventures de ces dernières heures. Chaque interrogatoire durait 1 heure et tous passaient seul devant le conseil.

-Capitaine Lucky, capitaine du ST Raider, sous le commandement du projet Galaxy.
-Votre vrai nom est bien Alain Minorfck ? Demanda un vieil homme.
-Oui monsieur.
-Que faisiez vous dans ce système ?
-Nous sommes dans le projet Galaxy. Nous explorons l’univers pour recenser les peuples, les planètes, les systèmes et les galaxies monsieur.
-Comment êtes vous rentrés en contact avec ce peuple que vous nommez Ontarhia.
-Notre intelligence artificielle a détecté cette planète alors même qu’elle ne se situait pas sur le réseau de carte vulcaine.
-Mais cette zone était sous la couverture du régiment vulcain qui eux aussi sont sous le commandement vulcain ?
-Non monsieur.
-Pardon ?
-Le site vulcain n’est qu’une arrière base vulcaine qui a pour but officieusement de détecter toutes attaques des sauvages dans cette galaxie.
Un brouhaha se fit entendre. Un vulcain s’approcha du conseillé vulcain et lui chuchota à l’oreille.
-En effet, dit le conseillé vulcain. Cette base était censée prévenir toutes attaques des sauvages. Plusieurs explorateurs vulcains étaient entrés en confrontation avec les sauvages sur plusieurs planètes de cette galaxie.
Le brouhaha s’intensifiait.
-Silence, fit un conseillé. Reprenons s’il vous plait. Dans le rapport vous signalé la disparition de deux explorateurs dont le Coltat ?
-Oui monsieur, mais ce n’est pas encore un d’eux.
-Pourquoi une telle décision ?
-Il est notre scientifique le plus apte à découvrir des nouvelles richesses.
-Mais cette planète n’était pas répertoriée dans un système connu et vous envoyez quand même vos hommes.
-Je savais ceci, mais je pensais que c’était une planète oublié.
Le brouhaha reprit de nouveau.
-Les cartes vulcaines sont mise à jour chaque seconde, fit le conseillé vulcain.
-Il y a eu plusieurs planètes non répertoriées sur certaines cartes, reprit le capitaine. Je pensais que c’était un simple oubli.
-Vous signalez par la suite que vous êtes entré en liaison avec la colonie ?
-Oui monsieur.
-Mais vous aviez choisi de ne pas révéler l’existence de cette planète, sachant qu’elle pouvait modifier son champ magnétique ainsi que sa rotation. De plus, vous aviez connaissance de la disparition de vos explorateurs.
-Oui monsieur. Mais je désirais en savoir plus sur cette planète, ce vaisseau.
-Pourquoi ne pas avoir alerté la colonie de votre découverte sachant qu’un vaisseau de sauvage ainsi qu’une flotte entière se dirigeait vers vous ?
-Je ne pensais pas que ceci pouvait se produire. De plus, nous entrions en contact avec une nouvelle race et …
-Vous dites que vous ne pensiez pas que ça soit assez important pour signaler la présence de cet astre ?
-Oui monsieur.
-Mais dans votre rapport vous signalez que cet astre ne bougeait plus que votre équipage pensait également que c’était un vaisseau. Un vaisseau qui tout de même comparable à une planète tellurique de taille moyenne.
-Oui monsieur.
-Et pour vous cette découverte n’est pas assez importante pour en faire part à la colonie qui se trouve à quelques systèmes.
-Nous savions que nos explorateurs étaient disparus mais rien ne pouvait laisser penser que la population locale était responsable de leur disparition.
-Ce qui était le cas.
-Oui monsieur, répondit le capitaine d’un air amère.
-Un Coltat était signalé disparut, sur une planète qui était un vaisseau. Vous savez très bien la menace qu’il représente. Le Coltat ne vous a pas été confié pour découvrir des civilisations Capitaine. Vous savez comme ce conseil que ce Coltat est responsable d’une révolte des prisonniers d’Exorta. Il fallait impérativement que nous l’écartions de cette colonie. Ce qui nous avait permit d’écraser cette rébellion qui alimentait le pouvoir de nos ennemis.
-Oui monsieur. J’aurais du signaler sa disparition comme l’exige le protocole B-32.
-Mais vous ne l’aviez pas fait. Comme cette découverte. Vous aviez préféré nous cacher l’existence. Mais à quel profit ?
-Aucun monsieur.
Le brouhaha reprit. Tout le monde commentait cet entretien.
-Silence, reprit le conseillé. Silence. Je mets en suspend cet interrogatoire qui reprendra dans un quart d’heure terrien.

Le capitaine sortit du conseil. Soudain il entendit qu’on l’appelait.
-Mon capitaine, cria Fouif.
-Fouif, alors comment ça c’est passé ton entrevue ?
-Ils m’ont harcelé ses vieux croutons.
-Parfois je me demande comment tu es devenue diplomate.
Fouif sourit.
-C’est parce que j’étais la meilleure.
-Où est Lifty, demanda le capitaine.
-Je ne sais pas, j’attendais toute seule dans le couloir. Sinon vous, comment ça c’est déroulé ?
-Mal, très mal.
-Partout dans les médias, il passe en boucle la catastrophe spatiale.
-Je sais, je suis au courant.
-Mais comment les gens vont-ils croire en cette supercherie.
-Je ne sais pas ce qu’il se passe, mais je crois que notre découverte va produire un très grand changement.
-Je le pense aussi.
-Je dois te laisser, le conseil reprend.
-Je retourne au vaisseau monsieur.
-Okay.
-Bonne chance mon capitaine.
-Merci.
Le capitaine reprit la direction du conseil, lorsque un des conseillés l’interpella.
-Comment allez-vous, fit la conseillère ?
-Je vais bien, merci.
-Mon comportement a peut être l’air bizarre, mais il fallait que je vous parle avant la reprise.
-De quoi voulez-vous me parler ? J’ai dit ce que je devais dire au conseil.
-Est-ce que Orlus est ici aussi ?
-Pardon ?
-Est-ce qu’il est là ?
-Non pourquoi cette question ?
-Pour rien, laissé tomber.
La conseillère partit se remettre à sa place. Les personnes entrèrent dans l’hémicycle puis les portent se refermèrent. Fouif resta seule dans le couloir. Elle se dirigea vers la sortie du bâtiment. Le bâtiment était à l’intérieur même d’un ancien volcan. Ceci afin de cacher les réunions du conseil qui étaient très importante. Fouif prit l’escalator géant qui lui permettrait de quitter le bâtiment. Sur sa gauche, elle vit un téléviseur sans signal. Elle comprit qu’il allait y avoir une interruption à cause du Sous Monde qui piratait les ondes. Elle fixa le téléviseur et attendit le fameux message. Au bout de quelques secondes un message apparut. Elle vit la colonie vulcaine, après l’attaque. La vidéo raconta la version officielle de l’alliance, c'est-à-dire un accident. Puis le mot « mensonges » s’afficha en gros. Puis la voix off raconta la vraie histoire, un vaisseau de la taille d’une planète a totalement rasé la colonie. Le nom d’Ontarhia était même cité. Fouif resta paralysée à la vue de cette vidéo. Comment est ce possible, se demanda-elle. Ils savaient pratiquement tout. Fouif descendit les marches puis se précipita vers la sortie. Une fois, en dehors du volcan, elle prit la petite navette du vaisseau.

Le capitaine était là, attendant qu’on lui pose des questions. Tous les conseillés se parlaient. Le capitaine fixa la jeune femme qui était venu l’accoster. Il se demanda comment Orlus avait pu connaître une telle personne. Les représentants des peuples étaient de nobles monarques. Fréquenter des personnes de leurs rangs voulait signifier soit qu’on était monarques ou soit … il ne trouva pas d’autre choix. Comment Orlus avait pu rencontrer cette personne et pourquoi cette personne voulait aujourd’hui le revoir ? Le capitaine était plongé dans plusieurs questions auxquelles il ne trouva aucune réponse. Soudain une personne entra catastrophé dans l’hémicycle. Le capitaine le regarda d’un air inquiet. Car peu de personne pouvait entrer après la fermeture des portes de la salle du conseil. La personne se dirigea vers le conseillé suprême. Le conseillé suprême était la personne responsable du conseil. C’est à lui que revenait l’interrogatoire. Le conseillé suprême était désigné à chaque réunion du conseil. La personne atteignit le conseillé suprême et lui délivra son message. Le conseillé supprima toutes les expressions de son visage. Le conseillé fixa le capitaine qui le fixa en retour. Il savait qu’il s’était passé une chose de haute importance. Le conseillé suprême se leva. Tout le monde le regardait.
-Mesdames, Messieurs. Il s’est passé un évènement de plus haute importance.
Le capitaine redouta la suite de la phrase. Il savait que ça ne signifiait rien de bon.
-Le Sous Monde vient de diffuser dans son message piraté, la vérité sur ce qu’il venait de se produire.
Le capitaine savait que ça ne présageait rien de bon. Mais comment le Sous Monde avait-il eu connaissance des informations ultraconfidentielles.
-Pour l’instant, reprit le conseillé, nous nous efforçons à communiquer aux médias la version officielle en contredisant le Sous Monde.
-Mais nous ne pourrons pas nier longtemps, fit un conseillé.
-Le Sous Monde devait être anéantie depuis plusieurs années et il est toujours là, fit un autre.
-En plus des sauvages et maintenant cette mystérieuse civilisation, comment allez nous remédier à tous ses problèmes.
-Mes chers amis, fit le conseillé suprême, ne tombons pas dans la panique.
-Comment le savent-ils, demanda un conseillé. Ceci était de la plus haute importance.
Le conseillé suprême regarda le capitaine.
-Avez-vous prévenu les médias ou une autre personne ?
-Personne monsieur.
-Et votre officier, comment s’appelle t-il déjà. Le conseillé regarda le rapport. Orlus, êtes vous sur qu’il n’a parlé à personne ? Nous savons qu’il était dans le Sous Monde.
-Nous n’avons parlé à personne monsieur. Ni moi, ni Orlus ou autres personnes de mon équipage.
-Ce que vous pensiez, n’a aucune valeur capitaine. Nous venons de nous en apercevoir.
Tous les conseillés partirent dans un brouhaha. Le conseillé suprême ordonna le silence mais rien n’y faisait, le bruit persistait.
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MessageSujet: Re: Star Trek : Ontarhia   Star Trek : Ontarhia Icon_minitimeSam 28 Oct - 13:31

Episode 8 suite...

La réunion avait lieu dans un endroit secret sur Terre. Il était trois personnes, un homme, une femme et un vulcain. Tous portèrent le symbole du Sous Monde. Ils s’étaient réunis dans les anciens égouts de la capitale métropole Europa.
-Ils ont peur. Tout le monde aurait peur à leur place, annonça l’homme.
-Ceci est normal, l’opinion commence à trembler. Bientôt tous s’apercevront de la réalité durant ces dernières années. Le gouvernement va céder devant l’opinion, dit le vulcain
-Tout commence à prendre forme, répondit l’homme.
-Comment pouvez-vous en être certains ? demanda la femme.
-La machine s’est mise en marche. De plus, nous sommes maintenant présents au cœur même du conseil, répondit l’homme.
-Où en est-on avec le dernier Coltat ? demanda la femme.
-Il est en notre possession, répondit le vulcain.
-Et votre informateur, pouvons nous avoir confiance avec lui ? demanda l’homme.
-Il est sur la plus haute marche du gouvernement, répondit la femme.
-Nous allons pourvoir apprécier leur chute, fit l’homme.
-Les cyborgs sont bientôt prêt. Nous allons bientôt passer à l’action.
-Je pensais qu’il n’allait pas y avoir de sang, demanda le vulcain.
-Ce n’est pas celui du peuple qui coulera, répondit la femme.

Le conseillé avait mit fin au conseil. Tout le monde se précipitait vers la sortie pour retourner au plus vite sur sa planète. Il fallait que chacun règle ce problème sur sa planète. Le capitaine sortit et se fit rattrapé par la mystérieuse conseillère.
-Je vais finir par croire que vous voulez un rendez vous, fit le capitaine.
La femme rougit puis répondit :
-Désolé, mais votre charme ne m’atteint pas.
-Tampis, fit le capitaine.
-Je voulais vous dire que votre Coltat était aux mains du conseil.
Le capitaine s’arrêta de marcher.
-Continuons, fit-elle. Il est gardait par l’armée.
-Par l’armée, demanda-t-il ? Pourquoi ?
-Il est entré en contact avec les extraterrestres.
-Mais il n’est pas le seul.
-Mais il est malade.
-Non, il ne l’est pas.
-C’est plus facile pour le conseil d’emprisonner un Coltat qu’une diplomate en relation intergalactique.
-Que vont-ils lui faire.
-Des examens et une dissection.
-Pourquoi me dite vous tous ça. Quel est votre intérêt à ce que je le libère de là.
-Aucun et de toute façon, vous ne pouvez rien vous non plus.
-On me l’a souvent dit. Mais ce n’est pas ça qui m’a arrêté.
-Votre ami est en bonne compagnie, mais ne vous en approchez pas capitaine, et ceci pour votre vie.
-Comment ça, il va se faite couper en petits morceaux et je ne devrais pas m’inquiéter ?
-A l’heure où je vous parle ; il est en train de s’évader. Croyez moi qu’en je vous dis ça.
-Je dois aller le chercher.
-Il est trop tard, les sauvages s’en sont chargés.
Le capitaine se figea. Alors ils l’ont enfin eu, dit-il.
-En ce moment même, le Sous Monde va renverser ce gouvernement.
-Qui êtes-vous ?
-Disons que je vous observe depuis longtemps capitaine. Je dois y aller, j’ai été enchantée de faire votre connaissance.
-Moi aussi, fit le capitaine.




Lifty était enfermé dans une pièce. Il n’arrêtait pas de tourner en rond.
-Pourquoi m’a-t-on enfermé, se demanda t-il. Gardes! Gardes! Je le savais que c’était louche que nous nous faisions interroger. Je me suis échappé d’une planète, je serais m’échappé d’une cellule, sans douche, sans toilettes, sans même un petit robinet ! Misérables, hurla-t-il. Qu’ai-je donc fait au conseil? Je n’ai rien fait! Certes je n’ai pas répondu à leurs questions mais c’était pour leur sécurité! Allo! Est-ce que quelqu’un m’entend? Continuez de faire les sourds! Vous devez défendre le peuple, mais vous vous méprenez! Vous êtes soumis au conseil!
Soudain, un garde entra dans la cellule. Lifty fit un bond en arrière. Le soldat était vêtu d’une armure blindé. L’armure pesait plus de 20 kilogrammes. Le soldat mesurait deux mètres. Lifty était impressionné. Les soldats étaient conçus au centre Ares. Le nom du centre était le nom d’un ancien Dieu grec de la guerre.
-Savez vous que j’ai travaillé sur votre programme, fit Lifty. Vous savez, le système de vieillissement accéléré.
Ce programme était très polémique. En effet, la plupart des nations unis étaient contre ce projet. Ils dénonçaient le coté robotique de ce projet. Les candidats recevaient un entraînement très dur. A l’âge adultes, les soldats avec 400% de matières musculaires en plus que les simples hommes. Mais à cause des rebellions, le projet vu le jour.
Le soldat s’approcha de Lifty qui était terrifié. Chaque jour il regrettait d’être qu’un scientifique. Il aurait aimé être l’un d’eux. Même s’il était un trouillard, peut être qu’avec tous ses muscles, ils auraient pu affronter sa peur.
-Vous êtes bien le Coltat ? demanda le soldat.
-Euh, non pas tout à fait. Je ne suis pas malade ! J’ai encore toute ma raison.
-Vous êtes bien la personne qui s’est échappé d’Exorta ?
-Euh oui, répondit avec hésitation Lifty.
A cette réponse, le soldat lui tendit la main. Lifty serra la sienne comme un geste de salut normal.
-Restez derrière moi.
Lifty fronça les sourcils d’un air méfiant. Le soldat sortit de la pièce, armes en mains.
-Suivez moi, répéta t-il.
-Et si je ne veux pas ?
-Ils vont vous interner dans une clinique pour vous faire des analyses parce que vous êtes entré en contact avec une autre civilisation.
-D’accord je viens, on va où ?
-Courrez, répondit-il.
Les deux traversèrent le bâtiment où était prisonnier Lifty. Ils rencontrèrent une patrouille. Le soldat plaqua Lifty contre le mur puis tira sur les soldats. Les soldats n’étaient que de simples humains. En moins d’une seconde, il était déjà mort. Puis ils se dirigèrent vers un Raiderbride. Le Raiderbride était un buggy avec une mitraillette armé à l’arrière.
-Prends la mitraillette, fit le soldat.
-Je présume que vous prenez le volant.
Il démarra le véhicule et roula à vive allure. Lifty entendit une alarme au loin. Ils étaient repérés. Lifty priait pour ne pas avoir à utiliser l’arme. Non pas qu’il avait peur, ou qu’il ne voulait pas tuer. Enfin, il était prêt à tuer pour se défendre. Mais il ne savait pas du tout utiliser cette arme. La mitraillette était une arme de pointe. Elle pouvait cracher deux cents projectiles de plasma en 30 secondes. C’était la meilleure du marché. Puis Lifty vit un petit vaisseau. Le Raiderbride entra dans le vaisseau. Le soldat descendit, appuya sur un bouton pour fermer la porte et se dirigea vers l’avant de l’appareil. Lifty descendit à son tour et remercia tous les dieux de ne pas avoir eu à utiliser l’arme. Puis il se dirigea à son tour vers l’avant. Il s’assit à coté du pilote et celui-ci lui ordonna de ne rien toucher. L’appareil décolla puis se dirigea vers l’espace. Une fois sortit de l’atmosphère, Lifty demanda :
-Où allons-nous ?
Le soldat lui montra tous les vaisseaux dans l’espace. Tous quittèrent la planète.
-Où vous m’emmenez, insista Lifty.
-Je t’emmène sur Exorta.
-Quoi ? fit Lifty. Pourquoi ?
-Tu es notre seul espoir.
Lifty regarda d’un air inquiet le soldat.



-Capitaine sur le pond, fit une voix.
-Comment va mon capitaine, demanda Orlus.
-Ca peut aller, répondit-il.
-Et votre interrogatoire ?
-Interrompu.
-Comment ça ?
-Vous n’avez pas vu le message de Sous-Monde. Ils ont dévoilé toute l’affaire.
-Comment ont-ils été mis au courant ?
-Je me le demande aussi. Au faite, Fouif est rentré.
-Oui, il y a une demi-heure.
-Et Lifty ?
-Nous pensions qu’il était avec vous.
-Hé bien non. Il m’énerve quand il fait ça ! Je suis sur qu’il le fait expert.
-Regardez les écrans mon capitaine, fit Katelina. Tous les vaisseaux s’en vont.
-Normal, ils ont tous affaire sur leur planète.
-Où allons nous demanda Chico.
-On ne va nulle part, répondit Katelina.
-Pourquoi ?
-Il manque Lifty.
-En faite nous allons sur Terre.
-Et pour Lifty ?
-Ne vous inquiétez pas. C’est un dur à cuire. Enfin, il l’espérait. Le capitaine ne voulait pas annoncer qu’il s’était fait enlevé par les sauvages.



-Nous venons de perdre le Coltat, fit la femme.
-Il était utile mais pas indispensable, fit l’homme.
-Nous allons gagnés, ils ont interrompu leur réunion. Comme quoi, elle tombe bien cette civilisation ? Dit le vulcain.
-Mais faudra bien s’occuper d’eux aussi. Ah quoi bon retourner un gouvernement si on se fait écraser par leur puissance de feu.
-Chaque chose en son temps, répondit l’homme. Sans le Coltat, notre plan risque peut être d’échouer. Attendons cde voir omment vont réagir les différents gouvernements. Quelles pirouettes vont ils bien pouvoir nous créer
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MessageSujet: Re: Star Trek : Ontarhia   Star Trek : Ontarhia Icon_minitimeVen 3 Nov - 23:15

Episode 10 : Pionner 11.

-Il peut nous voir, demanda Fouif.
-Non, répondit l’officier.
-Mon capitaine, pourquoi il nous aurait mentis ?
-Pour écarter les soupçons peut être.
-Et dire qu’il était avec nous depuis longtemps et je n’ai rien vu, affirma Fouif.
-Il nous a tous trahi, rétorqua le capitaine.
Orlus était installé dans une salle, assis sur une chaise. Au dessus de lui, un bras faisait des allers retours. Orlus était attaché au niveau de la tête, des bras, du bassin et des jambes. Des électrodes étaient raccordées aux niveaux des yeux, du front, du cœur et au bout de chaque doigt. Dans la salle où se trouvaient les trois protagonistes, des ordinateurs traitaient les informations. Il y avait 4 écrans où se dessiner des graphiques.
-Que faites vous, demanda Fouif.
-Nous essayons de repérer le souvenir qu’il a encore en mémoire.
-Le souvenir, insista Fouif.
-Oui.
-Comment ça, vous pouvez retrouver mes souvenirs, n’importe lesquelles.
-Non, que ceux qui sont récents. Après plusieurs jours ou mois, enfin, nous ne savons pas, les souvenir sont stockés dans une autre zone du cerveau. Celle-ci nous ait plus difficile d’accès. Nous pouvons voir les souvenir mais impossible de rechercher un en particulier. Nous sommes obligés de suivre la personne dans ses souvenirs, comme une vidéo.
-Et comment vous les trouvez ? demanda Fouif, intriguée.
-Ils utilisent les systèmes nerveux. Chaque information est diffusée selon une impulsion électrique bien précise. En envoyant une impulsion artificiellement, il arrive à reproduire une demande de souvenir d’Orlus. Est-ce exact ?
-Oui capitaine. Enfin à peu prés, mais sinon le principe c’est exact.
-Alors, là vous voyez son souvenir.
-J’ai du mal à trouver l’impulsion qui commande ce souvenir. Les personnes du Sous-Monde connaissent nos techniques et arrivent à trouver des combines.
-Comment, demanda le capitaine. C’est possible de contrôler ses souvenirs.
-En se concentrant, on peut rester éveillé, tout en étant dans le pseudo-coma. Il suffit de se dire que vous n’êtes pas en train de vivre l’action, mais plutôt en train de la revivre. Alors vous modifiez le souvenir qui n’en est plus un.
-Je ne suis plus du tout, interrompit Fouif.
-Pour faire rapide, avec une bonne métrise mentale, il est plus difficile de retrouver le souvenir.
-Mais ils ont du subir des heures d’entraînement ?, demanda Fouif.
-Oui, ce n’est pas facile pour le commun des mortels, en tout cas impossible pour les personnes venant des centres. Nous leurs incluons une anomalie dès la conception et depuis des générations.
-Donc notre ami serait donc un Naturel.
- Il y a des chances.



-On ne peut pas luter contre cette flotte avec votre tout petit vaisseau.
-Si vous avez une idée, elle est la bienvenue.
- Je n’en ai pas mais la votre ne me plait pas du tout.
La navette s’avança à toute vitesse sur les croiseurs. De petits chasseurs sortirent de ces derniers.
-Ils ne veulent pas nous détruire.
-Ah bon, et pourquoi ?
-Ils vous veulent en vie.
-Hé comment vous le savez.
-Car à l’heure où je vous parle, vous auriez du être aux mains du Sous Monde.
-Comment ça le Sous-Monde, mais quel est le rapport?
-Quand nous avions piraté les bases de données de l’alliance, nous nous sommes aperçus d’un cheval de Troyes. Nous l’avons pisté et nous avions eu l’accès à certaines données. Un échange aurait du avoir lieu entre le Sous Monde et les sauvages.
-Mais ils voulaient m’échanger contre quoi ?
-Je ne sais pas.
-Et pour quoi ?
-Pour vos souvenirs. Ceux-ci les mèneraient à Ontarhia. Ils ont eu des images de la colonie vulcaine lors de l’attaque.
-Et en déstabilisant l’alliance, ils prendront le pouvoir. Que faisons-nous ?
Le vaisseau vacilla entre les croiseurs. Les chasseurs sauvages s’échappèrent des croiseurs et commencèrent à tirer sur la navette.
-Je pensais qu’ils n’allaient pas tirer, fit Lifty.
-Je pensais qu’ils vous voulaient vivant, répondit le soldat.
La navette reçut plusieurs coups de laser. Certains vénèrent frapper les réacteurs.
-Je ne crois plus qu’ils veulent nous avoir vivant.
-Je le craints aussi.
-Ou peut être qu’ils font ça pour nous faire peur.
-Pour que nous faisions demi-tour.
-Exact.
Le soldat emmena la navette au plus près des croiseurs. Les tours de défenses commencèrent à lâcher leurs projectiles.
-Allons-nous faire du looping encore longtemps ?
-J’essais de trouver un emplacement pour pouvoir partir en hyper propulsion.
-Ah. Et pour aller où ?
-Je ne sais pas. Vous n’avez qu’à en chercher une destination pendant que je trouve un espace.
-Bien sur, c’est demandé si gentiment.


-Katelina ?
-Oui Estopia.
-Je capte une communication crypté venant du conseil.
-Et qu’est ce que ça raconte ?
-Une réunion imminente est prévue sur PX4-D25.
-Que se passe-t-il ? se demanda Katelina.

-Tiens donc.
-Quoi donc, répondit le soldant.
-Je détecte une communication crypté ? Avons-nous un outil dans ce rafiau qui pourrait nous le décrypter ?
-Bien sur, il y a même un bar au fond.
-Je ne savais pas que nous vous avions intégré l’humour dans vos systèmes.
-Je ne suis pas un robot, répondit sèchement le soldat.
L’atmosphère se refroidir en un instant. Le calme régna dans la navette. Lifty avait comprit que sa phrase avait choqué le soldat. Il le regarda mais celui-ci resta fixé sur les croiseurs ennemis.
-Excusez-moi de vous avoir offensé, fit Lifty.
-Je ne serais toujours qu’un produit à vos yeux, donc évitez les formules de courtoisie.
-Je me suis excusé et vous… Pfff. Tous les même. Ca se plaint toujours, on essaie de faire des efforts et ça ne plait pas. Devons nous subir perpétuellement votre jalousie vis-à-vis de notre supériorité mentale ?
Le soldat resta bouche-Bé. Que répondre à ceci se demanda-t-il.
-REUNION, cria Lifty dans la navette.
-Pardon, fit le soldat.
-Connexion sécurisé, message crypté envoyait à travers tout l’univers. C’est un signe d’une réunion du conseil.
-Comment le savez-vous ? Okay, où va-t-on alors ?
-Je ne sais pas. Les coordonnées doivent se trouver dans le message. Mais nous ne pouvons pas le lire. Il nous faudrait un moyen pour pouvoir savoir mais dans cette navette, rien ne nous le permet. Seul le ST Raider peut décoder ce code.
-Et comment pouvez vous savoir que c’est le seul ?
-Certes, ce n’est peut être pas le seul mais en tout cas, c’est le meilleur.
-C’est vous qui l’avait fait je présume ?
-Oui. Lifty eu un sourire de satisfaction.

-Katelina, je reçois une communication non identifié.
-Ah bon ? De quel système d’où provient le message ?
-Du système d’Exorta.
-Qui a-t-il ? Serait ce Lifty ? Il n’y a qu’un seul moyen de le savoir, ouvrez le message.
-Vous êtes sur Katelina ? Il y a peut être un virus que je n’ai pas su détecter.
-Ouvrez.
-C’est une demande de communication avec une navette.
-Est-ce que vous m’entendez ? Je suis Katelina du vaisseau ST Raider et vous ?
-Katelina ? fit une voix.
-Oui, répondit-elle.
-Où est Lucky ?
Lucky. Peut de monde pouvait appeler le capitaine par son nom.
-Qui êtes-vous ? Répéta Katelina.
-C’est moi Lifty. As-tu eu un message Crypté ?
-Lifty, c’est bien toi ? Nous étions tous inquiet. Que c’est-il passé ? Où tu es ?
-Oui c’est bien moi et est ce que tu as reçu un message crypté ?
-Mais que se passe-t-il ?
-Katelina je vais bien, je suis en sureté et je veux savoir si tu as reçu un message crypté ?
-Oui j’en ai reçu un. Mais es tu certain que ça va ?
-Oui tout va bien dans ce meilleur des mondes. Que raconte le message.
-Il y a une réunion du conseil.
-Où ça, quelle planète ?
-PX4-D25.
-Tu es certaine ?
-Oui.
-Rejoints nous à ses coordonnées.
-Je ne peux pas.
-Pourquoi ?
-Le capitaine n’est pas là.
-Ah oui c’est vrai. Il est où ?
-Sur Terre.
-Sur Terre ? Insista Lifty.
-Oui, Mais je ne sais pas pourquoi.
-De quoi ?
-Enfin si je sais mais je ne sais pas pourquoi le capitaine veut qu’Orlus contacte ces personnes
-Mais que se passe-t-il ? Je vous laisse quelques jours seul et voilà ce qui arrive.
-Fin de transmission, fit Estopia.
-Pourquoi, que se passet-il, demanda Katelina.


-Pourquoi ça a coupé ?
-Les croiseurs, ils ont du mettre un brouillard magnétique. Alors comme ça vous êtes en sureté ?
Lifty regarda le soldat.
-Pour l’instant, oui, mais je ne sais pas ce que vous manigancez ?
-Moi je manigance ? Et que voulez vous faire sur la planète du conseil ?
-Je ne manigance pas, j’ai un plan.
-Alors là c’est moi qui ne suis plus en sureté.
-Tiens, c’est calme. Où sont les chasseurs ?
-Ils sont derrière nous et les croiseurs devant.
-Ah, nous ne sommes donc pas en sureté.
-Non, répondit le soldat.
La navette se trouva au milieu de l’armada des sauvages.


-Capitaine sur le pont, fit un officier.
-Estopia, met le cap sur PX4-D25.
-Comment savez-vous mon capitaine, demanda Katelina surprise.
-Comment savez-vous quoi, fit le capitaine.
-Que nous devions aller sur cette planète.
-Il y a une réunion du conseil et j’y suis convié.
-Ah.
-De quoi ah ? Et comment saviez-vous-vous ?
-Nous avons reçus un message crypté. Et Lifty nous demande de nous y rendre aussi.
-Lifty, vous avez eu des nouvelles de Lifty. Est-il en bonne santé ?
-Oui mon capitaine. Enfin je crois. Nous avions été coupés.
-Et qu’a-t-il dit d’autres.
-Rien mon capitaine.


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MessageSujet: Re: Star Trek : Ontarhia   Star Trek : Ontarhia Icon_minitimeVen 3 Nov - 23:16

Suite épisode 10...


PX4-D25 était une planète laissé, en l’apparence à l’état sauvage. Mais en dessous de l’immense foret vierge, il y avait un complexe militaire. Dans ce complexe, ce trouvait un immense amphithéâtre où était réunis tous les conseillers ainsi que le chancelier et le conseiller suprême. Le capitaine était également présent. Il y avait aussi l’étrange conseillère qui l’avait interpellé. La salle était sphérique. Il n’y avait pas de mur ni de plafond, c’était un tout. De l’intérieur, on aurait pu dire que la salle était sous un dôme. Les rangés de sièges étaient circulaire autour du centre de la pièce. Là, se trouvait le chancelier, le conseillé suprême ainsi que d’autres diplômâtes. Il y avait peu de luminosité. Il n’y avait pas de lampe. C’était la roche qui produisait de la lumière. Le chancelier prit la parole.
-Mes chers conseillers, diplomates ou autres personnes de l’alliance. Je vous ai demandé de venir ici car la situation l’exige.
Toute l’assemblée l’écouta avec attention.


La navette commença à tourner en rond dans le peut d’espace qui lui était octroyé.
-Vous n’allez pas… Lifty n’eut le temps de finir sa phrase.
-Mais si je vais.
-Vous n’avez pas la place pour ouvrir une fenêtre.
-Accrochez-vous.
La navette fonça en direction des croiseurs. Les canons de ses croiseurs commencèrent à riposter contre l’éventuelle attaque. La navette s’approcha dangereusement des croiseurs puis disparut. Les chasseurs se dirigèrent alors vers les croiseurs. Puis une fois rentrés dans ces derniers, les croiseurs pivotèrent, puis ouvrirent une fenêtre et disparurent à leur tour.

-Les administrateurs se sont à leurs tours rebellés contre l’alliance.
Un brouhaha se fit entendre.
-Comment pouvons-nous maintenir l’ordre sans nos soldats.
-Les soldats sont morts, répondit le chancelier.
Comment ça, se demanda le capitaine, ainsi que la pluparts des conseillés. Pour eux, ceci ne pouvait arriver. C’était la plus puissante armée de l’alliance. Et elle ne pouvait pas tomber, ou plutôt, elle ne devait pas tomber.
-Comme vous le saviez, un virus a vu le jour chez les soldats. Et ils nous aient impossible de lutter contre celui-ci. Le programme de destruction était donc mis en marche. Mais les administrateurs se sont réuni sur Exorta avec les quelques survivants. Mais ils subissent actuellement une attaque de sauvage et j’ai peur que nos flottes arrivent trop tard.
Les conseillers se regardèrent. Que pouvaient-ils faire sans leurs élites.


Un bâtiment était érigé dans la forêt. Il sortait à peine de la forêt mais il était visible au sol. Le soldat et Lifty se tenaient cachés dans les arbres.
-Ils sont un peu trop nombreux, fit Lifty.
-Ils savent que nous sommes là.
-Un piège ?
-Oui.
-Que faire alors ?
-Y tomber.
-Pardon ?
A ses mots, le soldat se laissa tomber de la branche sur laquelle il était posé. Dans sa chute, il tua les soldats avec sa Moloch-17. La Moloch-17 était une mitraillette qui pouvait envoyer 10 impulsions lasers par seconde. Des cyborgs sortirent du complexe. Les cyborgs lui étaient familiers, car se sont les même qui auraient dû l’exécuter. Il tira sur les robots tout en esquivant leurs tirs. Tous tombèrent les uns âpres les autres. Mais au moment de tuer le dernier, sa Moloch-17 se tue. Il la regarda puis leva sa tête en direction du cyborg. Il courra vers se dernier puis sauta et lui décrocha un coup de pied qui lui arracha la tête. Il prit la crosse de son arme puis explosa la tête du cyborg.
-Tu peux descendre, cria-t-il.
Lifty descendit.
-Il faut se dépêcher, d’autres sont en chemin.
Ils empruntèrent le passage qui les fit descendre dans le complexe. Le soldat tira sur toutes les caméras et les personnes qui se trouvaient sur son chemin. Lifty resta caché derrière lui et regarda les cadavres avec tristesse et écœurement. Les scientifiques n’étaient pas fait pour faire la guerre, ni la vivre.
Les deux compères se trouvèrent devant la porte de la salle du conseil. Ils entendirent les cyborgs qui arrivaient. Le soldat regarda Lifty et lui demanda :
-Comment pouvons-nous ouvrir cette porte ?
-J’ai ce qu’il faut. Ce petit engin va nous permettre d’ouvrir une brèche dans le programme de sécurité. Ceci, afin d’ouvrir cette porte sans attirer la foule.
-Et dans combien de temps ceci est prévue.
-Si on ne m’interrompt plus, je pense dans quelques minutes.
-Secondes auraient été plus juste car je ne pense pas pouvoir vous offrir plus.
-Comment ça ? J’ai dit minutes. On ne rentre pas dans une réunion du conseil comme dans sa chambre.
-Si vous continuez à parler au lieu de trouver un moyen de nous faire entrer, je crois que nous aurons la visite de ces robots que vous aimez bien.
-Il y a trop de bruit, je n’arrive pas à me concentrer.
Le soldat aurait aimé heurter la tête de Lifty avec le manche de sa Moloch-17. Mais il lui était trop utile. Il restera donc en vie pour cette fois.


-Katelina, je détecte une navette à quelques kilomètres de l’entrée du complexe. De plus, il n’y a plus aucune communication externe avec le complexe.
-Que se passe t-il, fit Katelina.
-Je détecte une arrivée de vaisseaux sauvage imminente.
-Combien ?
-Ils sont en hyper-espace, je ne peux pas chiffrer le nombre.

-Je crois qu’il va y avoir un peu de dégât. Vous devrez prendre une arme, fit le soldat.
-Pardon. Une arme ? J’ai bientôt fini. Essayez de les retenir.
-Et de vous maintenir en vie par la même occasion ?
-Bien sûr.
Les Droïdes entrèrent dans la vision du soldat. Celui-ci lança une grenade électromagnétique qui les mit hors services.

-Moins de bruit, fit Lifty. Et en plus vous avez faillit détruire mon pc.
-Désolé, j’ai oublié le silencieux.
-C’est bon. Nous pouvons entrer.
La porte s’ouvra. Lifty et le soldat entrèrent dans le sas qui était situé entre la salle du conseil et le couloir. Le soldat referma la porte.
-Oh génial, une autre porte, fit-il.
-Je pense pouvoir l’ouvrir plus rapidement. Oh… Elle est déjà ouverte.
-Ah ça c’est du rapide.
-Vous êtes prêt ? Demanda Lifty.
Les deux se regardèrent. Que fallait-il faire se demanda Lifty. Ils étaient sur le point de révéler à l’homme le pourquoi de sa création. Ils allaient engendrer une énorme révolution et celle-ci pourrait être destructrice. Ah qui ceci pourrait profiter, se demanda Lifty, les Sauvages ou le Sous Monde.
-Vous hésitez, fit le soldat.
-Non, bien sûr que non. Lifty s’avança vers la porte puis s’arrêta.
-Je vais y aller, fit à son tour le soldat. Mais celui-ci s’arrêta également devant la porte.
La peur de l’inconnu empêchait tout franchissement de la porte. Il avait parcouru des millions d’années lumières pour rester devant la porte. Cette porte qu’ils voulaient tant franchir pour dévoiler à l’univers la réelle existence des hommes.
-Est-ce qu’ils vont nous croire, fit Lifty.
-Pourquoi ne nous croiraient-ils pas ?
-Parce que nous sommes deux condamnés à une mort certaine.
-Et ils croiront que nous sauvions nos peaux en dévoilant ce secret.
Les cyborgs avaient trouvé le moyen de pénétrer dans le SAS. Ils utilisaient un laser pour pouvoir couper la taule.
-Le temps joue contre nous.
-Je sais, répondit Lifty. Il prit une inspiration et ouvra la porte.



-Contacte visuel, fit Estopia.
-Que pouvons-nous faire contre ceci, fit Katelina.

-Mauvaise salle.
-Comment ça mauvaise salle. Vous vous êtes trompé.
-Non je ne me suis pas trompé.
-Si nous ne sommes pas dans la bonne salle, c’est que vous vous êtes trompé. Ah quoi servent les génies ?
-Mais j’ai suivi le plan. D’après le plan, la salle devrait être là.
-Et bien non. Je ne vois que … Il s’interrompit. Qu’est ce, fit le soldat.
Lifty se décala et reconnu l’objet.
-Non. Ce n’est pas possible.
-Qu’est ce que ceci, insista le soldat.
Devant les yeux du soldat se trouva l’organisme qui avait prit le contrôle du ST Raider. La porte se referma derrière eux. Puis un moine apparut en hologramme.

« Il n’y a pas d’issue possible. Toute résistance ne pourrait que nous ralentir. Vous n’êtes que des êtres inférieurs. Abaissez vous devant notre supériorité. La mort est votre châtiment pour être venue nous envahir. »

-Ils se prennent pour qui, fit le soldat.
-Comment ça, vous avez compris.
-Vous savez, même si je ne suis qu’un soldat, je peux comprendre le même langage que vous.
-Mais d’habitude, ils ne parlent pas comme nous.
-Comment ça ?
-Ils utilisent une ancienne langue terrienne.
-Pardon ? Terrienne ?
-Oui exactement. Il se rapproche de la Terre, ils la cherchent, mais pourquoi ?
Un bruit sourd se fit entendre dans le SAS. Les cyborgs avaient du y pénétrer. Lifty toucha la sphère. Devant ses yeux, la chose se transforma en un vaisseau. Le même qu’il avait utilisé avec Fouif. Le soldat resta figé.
-Comment ceci a-t-il pu se produire, se demanda-t-il. Et comment savez vous qu’ils cherchent la Terre.
Lifty se souvenait de cette aventure sur cette planète. Ainsi que la séquestration de Fouif.
-Disons qu’ils le savent, répondit Lifty.



L’espace était vide et calme. Il n’y avait pas de vaisseaux, ni d’astéroïdes. Seul un satellite traversa l’étendue paisible. C’était un très ancien satellite. Il n’était même plus référencé dans la base de données. Il était très rustique et en mauvaise état, mais il fonctionnait toujours. A son centre, se trouvait une antenne circulaire. Trois antennes sortirent du satellite pour former un triangle équilatéral si nous relions les extrémités. Il y avait une plaque doré. Il y avait gravé un dessin d’un homme nu, une femme nu ainsi que plusieurs planètes du système solaire, dont la Terre. Il y avait aussi plusieurs sons ainsi que de nombreux langages. Alors même que l’espace était vide de tout astre, plusieurs apparurent. Des dizaines de planètes entouraient maintenant le satellite. Les planètes ressemblèrent à la même que celle découverte par les explorateurs.
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MessageSujet: Re: Star Trek : Ontarhia   Star Trek : Ontarhia Icon_minitimeLun 25 Déc - 19:14

Episode 11 : L’exode I.


Le capitaine écoutait le conseiller suprême avec attention. Il décrivait les étapes de l’extermination des soldats. Ces derniers étaient contaminés par un virus qui pouvait nuire à l’espèce humaine. La solution de l’extermination était donc la seule envisagée et réalisable. Un petit groupe d’individu commencèrent à protester. Certains dirent que c’étaient tout de même des humains et que cette solution n’était qu’un génocide. C’est alors que le chancelier prit la parole.
-Les soldats ne sont que la création et la volonté de l’homme. Ce ne sont que des produits, avec une conscience certes, mais sans la moindre comparaison avec l’homme. Leur durée de vie est 3 fois plus petite que celle des humains. Ils naissent véritablement qu’à 20 ans.
-Mais ça ne change rien Monsieur. Votre opération reste qu’un génocide, affirma un conseiller.
-Ceci n’est pas de notre ressort maintenant. Les sauvages les attaquent en ce moment même sur Exorta. Ils s’étaient repliés avec les administrateurs sur cette planète.
-Mais le génocide, c’est vous qui l’aviez commencé. La destruction de ses soldats, c’est vous qui l’aviez mené sans même informer le reste de l’alliance.
-L’armée de soldats appartenait à la Terre et non à l’alliance. Certes nous la soumettons aux ordres de l’alliance mais ceci était à nous. Et n’oublions pas que cette armée a sauvé beaucoup de régimes qui étaient en dangers sur vos planètes.
-Nous ne remettons pas en cause votre armée, chancelier. Mais nous remettons en cause votre solution finale face à ce problème. N’y a-t-il pas un moyen de les guérir tous, sans passer par la destruction. De plus, comment allez-vous vous défendre face à cette nouvelle menace.
-Je vous remercie de l’attention que vous portez vis-à-vis de notre sécurité, mais sachez qu’en ce moment, des milliers de cyborgs sortent des usines.
-Les cyborgs… Pff… Ils ne sont pas fiables et faces à une décharge nucléaire, ils ne feront pas le poids, reprit le conseiller.
-Ils sont différents. Nous avons réussi notre projet de fusion.
Le capitaine resta pensif vis-à-vis de ses paroles. C’était exactement sur ce projet que travaillait Lifty. Sur la fusion d’un être humain avec un cyborg. En effet, si on accouple un cerveau humain à un cyborg, ce dernier était beaucoup moins fragile aux décharges nucléaires et avait un esprit de créativité beaucoup plus importante et résonnée.
-Comment ça, fit le conseiller.
-Oui, mes chers conseillers de toute l’alliance, sachez dorénavant que nous avons l’acquisition d’une armée beaucoup plus puissante que ce que vous aviez pu imaginer dans vos rêves.
L’assemblée resta bouche-bé devant cette annonce.


-C’est quoi ça, fit le soldat.
-Un chasseur, répondit Lifty.
-Ontarhia, demanda le solda.
-Oui. C’est exactement avec celui-ci que nous nous sommes enfuit d’Ontarhia. Mais je me demande bien ce qu’il fait ici.
-Ils l’ont peut être récupéré.
-Oui peut être.
Les cyborgs explosèrent la porte du sas et entrèrent dans la pièce. Le vaisseau se mit alors à tirer dans leur direction. Le soldat et Lifty sautèrent sur le coté pour ne pas être touché par les projectiles qui détruisirent l’ensemble des cyborgs.
-Wouhaouuuuuuu, fit le soldat. Qu’est ce que c’était ?
-Je ne sais pas, il a tiré tout seul.
-Vous n’avez rien fait.
-Non, à part sauter sur le coté pour ne pas être griller, c’est tout ce que j’ai fait.
-Il a faillit nous griller aussi.
-Je dirais plutôt qu’il nous a sauvés la vie. Sans lui, je crois que nous étions morts.
-Je ne pense pas. J’aurais pu les détruire également.
-C’est pour ça que nous nous cachions dans cette pièce. Lifty sourit à la fin de sa phrase ce qui énervait le soldat.
Une sonnerie d’alarme se fit entendre. Nous sommes repérés, pensèrent-ils.
« Attention, ceci n’est pas un exercice. Veuillez vous diriger dans le calme vers les navettes situés au sous sol 5. Ceci n’est pas un exercice. »
-Ah non ce n’est pas nous, fit Lifty.
-Que se passe t-il, demanda le soldat.
-Oh… ça a marché. Ce sont eux.
-Qui ?
-Les sauvages, votre plan a marché.
Le soldat eut un air de satisfaction.

Toute l’assemblée commença à se diriger vers la sortie de la salle. Certains couraient dans tous les sens marchant sur d’autres conseillers. La panique régna sur toute la salle. Tout le monde se bousculait vers la sortie. Le capitaine fut bousculé dans tous les sens. Il cherchait la jeune conseillère mais impossible de la dissocier dans cette foule. Il n’en revenait pas. C’était la première fois qu’il voyait ça de ses propres yeux. Puis une voix vint transpercer le brouhaha.
« Attention, ceci n’est pas un exercice. L’ensemble du personnel ainsi que les conseillers sont invités à prendre les navettes situées dans le sous sol 5. Les soldats ou toutes personnes sachant utiliser un chasseur sont priés de rejoindre le colonel vulcain au post de commandement. Ceci n’est pas un exercice. »
La panique revint amplifiée après l’annonce. Que se passa t-il se demanda le capitaine. Il courra lui aussi, emporté par la foule. Les couloirs étaient rempli de personnes compressées les unes sur les autres. Tout le monde se battait pour sortir. Les soldats essayaient de faire régner l’ordre mais la foule l’emportait sur l’autorité. Les sirènes retentissaient alimentant la panique omniprésente. Les murs tremblaient à chaque départ de charge nucléaire. De la poussière s’échappait des murs rendant l’atmosphère irrespirable. Les soldats courraient dans tous les sens. Les cyborgs se tenaient au croisement de chaque boyau du complexe. Les tirs se densifièrent. Les sirènes hurlaient dans tous les couloirs. Le message se répéta de façon intermittente. Soudain un plafond d’un boyau s’effondra sur la foule. Des centaines de personnes furent écrasées sous les tonnes de gravats. Des cris résonnèrent dans le moindre espace du complexe. Une marée humaine surgit de l’effondrement. La foule était projetée vers les murs écrasant les personnes situées sur les flans. Le capitaine ne touchait même plus le sol. Il avançait au gré de la foule. La poussière envahit le moindre espace du boyau. Les gens pleurèrent tout en continuant à marcher, à lutter pour ne pas succomber.

Lifty et le soldat regardèrent la foule qui se dirigeait vers le sous sol 5. Soudain Lifty fut projetait sur le sol. Il fut prit de convulsions. Ses membres se raidirent. Du sang sortit de sa bouche. Ses yeux se remplirent d’un liquide rougeâtre. Le soldat accourut à ses cotés. Il le tenait, il le plaqua au sol. Il y mire toutes ses forces lutant même au-dessus de ses capacités pour le maintenir au sol. Il n’arrêtait pas de bouger dans tous les sens. Que se passait-il se demanda le soldat.

Le ST Raider s’était caché sur la planète. Les officiers essayèrent de le recouvrir de végétations. Certains regardèrent les décharges nucléaires qui s’élevèrent dans le ciel. Des chasseurs de l’alliance combattaient ceux des sauvages.
-Estopia, peux tu localiser le capitaine ?
-Non.
-Réalise un périmètre de sécurité. Prévient moi lorsqu’une personne le franchit.


Dernière édition par Lifty le Lun 25 Déc - 19:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Star Trek : Ontarhia   Star Trek : Ontarhia Icon_minitimeLun 25 Déc - 19:15

Suite...


Lifty vit le moine qui les avait aidés à s’échapper sur Ontarhia. Il se tenait là, devant lui. Autour de lui, il n’y avait que du blanc. La personne lui sourit. Lifty fronça les sourcils se demanda ce qu’il faisait ici. Puis le moine laissa la place à Orlus. Lifty le vit sur une chaise avec une dizaine de capteurs. Il avait la tête baissée, les bras, les jambes, le corps attachés par des sangles. Soudain il leva la tête, puis ses yeux. Il fixa Lifty, puis dit :
- Il n’y a pas d’issue possible. Toute résistance ne pourrait que nous ralentir. Vous n’êtes que des êtres inférieurs. Abaissez vous devant notre supériorité. La mort est votre châtiment pour être venue nous envahir. Nous arrivons, nous sommes proches. Puis il se mit à rire.

Le capitaine essaya de survivre dans la foule. Il vit un sas et se précipita dedans. Une fois à l’intérieur, il regarda les restes de cyborgs. Puis leva son regard sur le corps de Lifty allongé. Il y avait un soldat à ses cotés.
-Que se passe-t-il ? cria le capitaine.
Le soldat se leva et pointa son Moloch en direction du capitaine.
-Que voulez vous, fit-il.
-Je suis le capitaine Lucky et cette personne est mon ami. Le capitaine reconnut le soldat. C’était un membre de l’armée terrestre. Sauf que celle-ci devait se trouver sur Exorta. Le soldat baissa son arme. Le capitaine se précipita sur Lifty. Il le frappa légèrement sur son visage. Lifty ouvra les yeux. Mais ce n’est pas pour cela qu’il avait retrouvé la raison. Il marmonna « Ontarhia, Orlus, ils arrivent ».
-Qu’est ce que tu racontes ? Le capitaine le prit par son épaule et se dirigea vers la sortie.
-Où allez vous, demanda le soldat.
-Je le ramène chez lui, au vaisseau.
Le soldat rattrapa le capitaine.
-Est où est-il ?
-Il est basé dans la forêt.
-Et vous croyez pouvoir le transporter dans cette foule ? Le soldat arrache Lifty au capitaine, et se redirigea vers le sas.
-Que faites vous, hurla le capitaine.
Les trois rentrèrent dans la salle ou se trouvait le vaisseau.
-Lâchez-le, ordonna le capitaine. Il sortit un pistolet semi automatique. Lâchez-le, répéta-t-il.
Le soldat posa Lifty à terre.
-Que faite vous, demanda le capitaine.
Nous n’avons aucune chance dans la foule. Il tourna sa tête vers le vaisseau. C’est notre seule issue.
Le capitaine leva les yeux et vit le vaisseau au milieu de la pièce. C’était exactement ce vaisseau qui avait prit contrôle du ST Raider.
-Vous êtes fou, dit le capitaine.
Le soldat prit Lifty et se dirigea vers l’arrière du vaisseau. La porte s’ouvra automatiquement. Il le posa dans un coin du vaisseau puis se dirigea vers les commandes. Le soldat se mit devant l’entré du vaisseau. Il le détestait. Il savait que cette chose n’était pas un simple vaisseau. Il vit le soldat aux commandes. Il entra et se dirigea vers lui.
-Qui êtes-vous ? Demanda la capitaine.
-Ce que je suis à très peu d’importance actuellement. Savez-vous piloter ce vaisseau.
-Non, et personne ne le peut.
-Ah oui, fit le soldat. Où se trouve votre vaisseau, demanda le soldat.
-Dans la forêt, à une trentaine de kilomètres d’ici, vers le sud.
Les lumières du vaisseau s’allumèrent. La porte se referma. Il pivota, explosa le mur devant lui, ainsi que la foule par la même occasion. Le capitaine regarda la scène. Il vit des corps ou plutôt ce qu’ils en restaient. La foule s’arrêta, paniquée. Elle regarda le vaisseau. Puis celui-ci explosa le plafond. Des tonnes de gravats vinrent s’abattre sur la foule. Le capitaine regarda impuissant.
-Mais que se passe-t-il, cria-t-il. Ceux sont des conseillers.
-Je n’en sais rien, répondit le soldat. Il était en train d’appuyer sur tous les boutons. Deux bâtons sortaient du sol. C’était avec ceci que Lifty avait su diriger le vaisseau lors de leur fuite. Même si le soldat s’énervait sur les deux commandes. Il était lui aussi impuissant devant la scène d’horreur qui se produisait devant lui. A travers la poussière, on pouvait maintenant distinguer les ayons du soleil. Le vaisseau avança dans la fumée et s’échappa du complexe.
Les deux protagonistes virent les navettes d’évacuations dans le ciel, se dirigeants vers l’espace. Il y avait aussi la navette du chancelier. Autour d’eux, il y avait des milliers de chasseurs de sauvages ainsi que ceux de l’alliance. Le vaisseau vacillait entre les tirs des différents camps. Des déchargent nucléaires traversèrent le ciel. Les cannons au sol crachèrent de petits ogives nucléaires vers les chasseurs sauvages. Des charges sauvages vinrent frapper le sol. Une décharge frappa le vaisseau du chancelier. Celui-ci explosa. Le capitaine eut son sang se glacer. Le soldat regarda la scène. Son bourreau venait de disparaître. Lifty se reprit connaissance et se dirigea vers l’avant du vaisseau. Il vit les débris du vaisseau du chancelier s’écraser sur le sol. Il resta figé. Ses yeux regardèrent les chasseurs se lançant des décharges d’énergies. Tout ceci était à cause d’eux. Ils les avaient amenés ici. Le capitaine se retourna et le vit.
-Comment vas-tu ?
-Ca va bien, j’ai un peu mal à la tête, mais ça peut aller. Que se passe t-il ?
-La guerre, fit le capitaine.
-Mais où sommes-nous ? Est-ce le vaisseau…
Le soldat lui coupa la parole.
-Oui c’est bien celui-là. Et nous arrivons à votre vaisseau.

-Katelina, il y a un vaisseau en approche.
-Se dirige-t-il vers nous.
-Oui. C’est exactement le vaisseau que Fouif et Lifty avaient emprunté lors de leur évasion.
-Feu.
Le ST raider cracha ses projectiles sur le chasseur.

-Il nous tire dessus, hurla le capitaine.
-Oui, j’ai vu, fit le capitaine.

-Je détecte trois hommes dans le vaisseau, dont le capitaine et Lifty.
Chaque membre du vaisseau avait reçu une puce injecté dans le corps. Celle-ci permettait de les localiser à distance.
-Arrêtez le feu. Pitt, Drack, et Elmit, restaient verrouillés sur lui.
-Okay.
Le vaisseau se posa juste à coté du vaisseau ST Raider. La porte s’ouvra. Le capitaine se précipita dehors. Le capitaine courut dans son vaisseau et rejoignit Katelina sur le pont.
-Est que tout le monde va bien, demanda-t-il.
-Oui mon capitaine.
Le capitaine souffla d’un air de soulagement.

Le soldat regarda le ST Raider à travers l’écran du chasseur. Il se retourna et vit Lifty avançait doucement vers la sortie. Il se dirigea vers lui. Il le prit par son épaule et l’aida à descendre du vaisseau.
-Merci, fit Lifty.
-Qu’avez-vous eu, demanda le soldat.
-Je ne sais pas. C’était étrange. J’ai vu un prêtre puis Orlus me disant qu’ils allaient arriver.
-Qui ?
-Je ne sais pas. C’est confus.
Une sonnerie se fit entendre. Elle provenait du chasseur. Le bip retentissait de plus en plus vite. Les deux acolytes se regardèrent et comprirent se qu’ils se passaient. Lifty essaya de courir, accroché à l’épaule du soldat. Ils entrèrent dans le ST Raider en criant « Ca va exploser ».
-Monsieur, fit Estopia.
-Oui.
-Lifty et le soldat sont montés à bord.
-Envoyez le doc.
-Ils crient « ça va exploser ».
-Comment ça ? Chico, éloigne nous de ce vaisseau le plus vite possible.
-Où va-t-on ? Dans le ciel, c’est l’enfer et dans l’espace ce sont les croiseurs sauvages.
Lifty et le soldat étaient arrivés sur le pont. Le médecin courait derrière-eux.
-Sur Terre ! Il faut aller sur Terre, cria Lifty.
-Que se passe-t-il ? demanda le capitaine.
-J’ai eu une vision. Ou plutôt le vaisseau est entré en contact avec moi et il me l’a dit. Ontarhia est en approche de la Terre.
-Comment ça ?
-C’est compliqué.
-Et que fait-il dans mon vaisseau celui-là.
-Ca aussi c’est compliqué.
-Mon capitaine où je vais. Cette chose va exploser, fit Chico.
-Okay, Okay, allons-y. Mais lui, il reste sur haute surveillance. Je ne veux pas qu’on le quitte du regard. Officier, surveillez-le. La capitaine regarda le soldat puis se dirigea vers son bureau. Lifty l’imita.


Fouif regarda les graphiques sur les écrans. Ca faisait plusieurs jours qu’Orlus était là, devant elle, entouré de toutes ses machines, et il avait su résister. On pouvait voir qu’il luttait pour ne rien divulguer. Mais jusque quand pouvait-il tenir. Jusqu’à la mort, se demanda Fouif. Et quel secret pouvait être plus important que sa propre vie. Alors que Fouif était dans ses réflexions, le mur derrière Orlus explosa. La vitre qui les séparait, explosa sous l’onde de choc. Elle fut projetée au sol. Le policier qui analysait fut coupé par les éclats de verre. En quelques secondes son visage était recouvert de sang. Une fumée envahit les deux pièces. Des robots en forme d’araignées entrèrent dans la salle où Orlus était détenu. Ils le détachèrent de la chaise. Orlus s’écroula sur le sol. Le policier était allongé sur le sol. Autour de lui, une marre de sang se formait. Il essayait, avec ses mains, de faire pression sur son visage pour empêcher son sang de couler. Fouif se réveilla et vit la scène. En voyant l’officier allongé sur le sol ensanglanté, elle se mit à hurler. Elle criait à l’aide. Elle regardait les petits rebots détruire les ordinateurs ainsi que leurs mémoires internes. Les imprimés des graphiques furent brulés. Les policiers arrivèrent dans la salle où se situaient Fouif et le policier. Ils se précipitèrent sur leur collègue. Fouif s’échappa par la porte entre ouverte. Les robots avaient entouraient Orlus avec la soie, le tout créant un cocon. Les policiers ouvraient le feu sur les robots. Mais les balles ne faisaient que ricocher sur leur squelette métallique. Les robots s’enfuirent avec Orlus. Les policiers continuaient à les poursuivre. Mais leur course s’arrêta devant une bouche d’aération. Fouif tremblait dans le couloir. Même avec la présence des policiers autour d’elle, Fouif ne se sentait plus en sécurité.
Les policiers l’interrogèrent sur ce qui s’était passé. Fouit était maintenant convaincu, Orlus appartenait bien au Sous-Monde.
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MessageSujet: Re: Star Trek : Ontarhia   Star Trek : Ontarhia Icon_minitimeJeu 28 Déc - 1:19

Episode 12 : L’Exode II


Le vaisseau ST Raider était face aux croiseurs. Chico essayait par tous ses moyens d’échapper aux chasseurs.
-Bouclier 50%.
-Oui, oui, je sais Estopia, fit Chico.
-Crois-tu pouvoir passer entre les croiseurs ? Demanda Katelina inquiète.
-Je ne sais pas, il y en a tellement.
-Bouclier 40%.
Tout le monde regardait la jauge du bouclier descendre sur les écrans. Chico était concentré sur les écrans de contrôle. Il jonglait avec les commandes du vaisseau, les boutons de modulation de l’inertie et les écrans de contrôle. Chico tremblait. Sur son front, on pouvait y voir des gouttes de transpirations glisser. Il n’avait jamais eu affaire à une flotte aussi grande. Le soldat regardait les écrans sous la haute surveillance d’un officier armée. Puis il regarda Chico se démener avec les commandes.
-Nous allons tous mourir, dit-il.
Katelina se retourna et le fixa avec mépris.
-Ne t’occupe pas de lui Chico. Tu es notre meilleur pilote.
-Alors vous avez un faible niveau, répondit le soldat.
Katelina prit une arme et la posa sur le casque du soldat.
-Tu dis encore un mot et là c’est certain, tu vas mourir. Elle se retourna et regarda Chico lutter à maintenir le vaisseau en état. Vas-y Chico, nous croyons en toi.
Le seul problème, était que Chico lui-même doutait de ses capacités. C’était la première fois qu’il devait affronter autant de vaisseaux. Certes, Estopia l’aidait en balayant le plus de chasseurs qu’elle pouvait. Pitt, Drack, et Elmit en faisaient de même. Mais il y en avait partout. Et ils en arrivaient toujours, toujours plus.
-Bouclier à 30%.
En moins d’une seconde, le soldat désarma l’officier. Katelina se retourna, mais trop tard, le soldat l’assomma avec la crosse de l’arme. Manwell resta à l’arrière. Le soldat se dirigea vers Chico et le força à quitter le poste de pilotage. Une alarme retentit.
-Ca ne sert à rien, fit une voix. Je ne vous laisserais pas les commandes.
Le soldat regarda les écrans.
-Si tu ne me laisses pas prendre le contrôle, on va tous y rester. Et je n’ai pas fait des années lumières pour mourir ici.
-Monsieur est demandé sur le pond de commandement de toute urgence. A tous les officiers armés, dirigez-vous vers le poste de commandement.
-Tu ne fais qu’empirer la situation, fit le soldat. Je suis le seul capable.
Des officiers armés entrèrent sur le pond de commandement. Le capitaine arriva également. Il prit une arme des mains d’un officier et la pointa sur le coup du soldat.
-Lâche ça tout de suite, fit-il.
Lifty arriva sur le pond.
-Que se passe-t-il ? demanda-il.
-On va mourir, répondit le soldat.
-Je t’ai donné un ordre, insista le capitaine.
Lifty aida Katelina à se relever.
-Alors tirez ! Fit le soldat.
-Si vous ne m’en donnez pas le choix.
-Arrêtez ! Cria Lifty. Il prit une respiration. Il a raison, il peut nous aider. Il l’a déjà fait.
-Chico est notre meilleur pilote, affirma Katelina.
-Mais vous ne voyez donc rien ? C’est un super soldat créé par Ares.
Tout le monde le regarda. Chico qui luttait avec les commandes essayait de regardait ce qui se passait derrière son dos.
-Voyons ce qu’il a dans le ventre. Je ne peux rien faire contre cette armada, dit Chico.
Le capitaine fronça les sourcils, il n’aimait pas cette option, laisser son vaisseau dans les mains d’un étranger. Il baissa son arme et laissa le soldat prendre le contrôle du vaisseau.
-C’est partie, fit ce dernier.


Fouif retourna dans ses compartiments. En tant que diplomate, elle avait accès aux logements les plus prestigieux. Elle alla dans la salle de bain se rafraîchir le vissage. Elle prit une vague d’eau et l’éclata sur son visage. Elle se ressuya et s’allongea sur son lit, levant les yeux au plafond en pensant à Manwell. Comment vas-tu se demanda-t-elle
Un drone se figea en face de la fenêtre de la chambre. Il ne bougeait pas. Il resta figé. On aurait pu croire qu’il attendait quelque chose, des ordres peut-être. Puis il s’activa. Un laser dessina un cercle sur la vitre. Un bras muni d’une ventouse prit la pièce de verre. Le drone entra dans la chambre. Fouif ne se douta de rien. Elle resta immergé dans ses pensées. Le drone se mit devant le lit.
-Bonjour Fouif, fit-il.
Fouif fit un bon et se releva.
-Ca ne sert à rien d’essayer de t’enfuir ou de prévenir la sécurité, tu seras déjà morte quand ils arriveront.
Fouif regardait autour d’elle pour voir si elle pouvait attraper un objet pour se défendre.
-Ne cherche pas, fit le drone.
-Que me voulez-vous ?
-Tu es une diplomate, tu devrais t’en douter ?
-J’ai passé l’age des devinettes !
-Ton insolence de perdra. Mais ce n’est pas de ta faute, tu traînes de trop avec lui.
-Que me voulez-vous ? Qui êtes-vous ?
-Ce que nous sommes importe peu. Nous voulons réaliser un marché avec vous. Vous avez pris le dernier spécimen qui est encore en vie. Nous voulons le récupérer !
-Je ne comprends pas, vous voulez Lifty ?
-hum… Je suis content d’apprendre qu’il soit encore de ce monde. Nous voulons le super soldat.
-Et en échange, qu’ai-je à gagner ? Fouif redoutait la réponse. Elle s’attendait à ce qu’il réponde « votre vie », mais elle fut surprise. Le drone répondit « Orlus ». Elle resta figé. Elle pensait que c’était le Sous Monde qui l’avait délivré mais en faite, il fut pris en otage. Mais par qui ?
-Qui êtes-vous ?
-Je vous l’ai dit, ce que nous sommes importe peu. Chargez vous de retrouver ce soldat et emmenez-le sur Tri-Ack.


Le vaisseau fit face aux croiseurs. Les tirs venaient de tous les cotés. Les chasseurs poursuivaient le ST Raider. Les croiseurs lâchèrent des mines radioactives. Si une de ses mines explosent aux abords du ST Raider, celui-ci serait plongé dans une coupure de l’ensemble du dispositif électronique. Le soldat slalomait. Tous le regardèrent. Il était concentré, prévoyait le moindre laser, la trajectoire des mines. Il arrivait toujours à les éviter, comme s’il pouvait prévoir ce qu’il allait se passer. Il avait un don de l’intuition qui dépassait la frontière de la voyance. Il voyait ce qu’il se passait avec plusieurs secondes d’avance. Alors que tout le monde se cramponnait et regardait les écrans de contrôle, le soldat passa à travers les tirs des croiseurs. Chico qui se tenait derrière lui, restait bouche bé. Il n’avait vu aucun pilote réussir un tel défit. Le capitaine fut émerveillé par son talent tout en le gardant sous la vue de son arme. Apres de longues minutes à travers ce champ de la mort, le ST Raider se retrouva dans l’espace vierge.
-Où va-t-on ? Se précipita de demander le soldat.
-La Terre, répondit le capitaine.
-La Terre, répéta Lifty. Qui a t-il sur Terre qui puisse nous demander de nous y rendre ?
-Fouif, répondit Manwell.
-Fouif, que fait-elle sur Terre ? Se demanda Lifty.
-Chico reprend les commandes, ordonna le capitaine. Lifty et… le capitaine regarda le soldat ; et vous, venez dans mon bureau.


La Terre était considérée comme un temple. Les océans coloraient cette belle planète. Les immenses forets ajoutaient du vert. Quelques déserts étaient présents, ceci rajoutait des taches orange. Un mélange de couleur qui propulsait la Terre en une œuvre d’art naturelle. Pour l’Homme, s’était un lieu Saint. Pour les repentis et autres, elle pouvait constituer l’enfer. L’Homme avait réussi un très grand objectif : créer à son tour. Au début, l’homme s’amusait à créer des vaccins. Puis voyant cette aubaine, il créa des virus, pour pouvoir vendre les vaccins. Mais un jour, il n’y eu pas de vaccin. Et l’homme ne pouvait plus se reproduire, comme il le faisait par le passé. Il créa alors des centres. Ces centres devaient permettre à réaliser la continuité et la survie de l’être humain. Une grande campagne de don commença. Chaque être humain donna des ovules ou des spermatozoïdes. Les centres s’occupaient d’enlever le virus par des procédés chimiques. Chaque futur parent, pouvait choisir le deuxième parent. Par la suite, le gouvernement, interdisait les personnes célèbres de divulguer certaines informations. Le but, était d’éviter la surconsommation des semences de ces personnes. Le procédé eut un grand succès, mais hélas, l’opération était très coûteuse. De plus, les êtres humains devenaient de moins en moins performants. De nouvelles maladies arrivèrent s’ajoutant à la pandémie. Il fallait trouver une solution.
Et elle fut trouvée par un certain Yvan Youchtyckoftch. Il ne savait pas encore, que sa trouvaille allait sauver l’humanité. Il arriva à déterminer les composants chimiques réalisés pour la création des ovules et des spermatozoïdes. De plus, il arriva à recréer un milieu favorable à cette création. Par la suite, alors même qu’il venait de trouver créer la, il perdit la sienne. Il fut tué pour avoir réussi à accomplir le travail de Dieu. Le gouvernement qui finançait le projet depuis des années, dénonça le pouvoir des religions, qui selon lui, était à la base de cet assassina. Certains se révoltèrent des ambitions du gouvernement. Ils dénonçaient la culture de l’homme. Et que cela dépassait les pouvoir que Dieu nous ait confié. Mais l’homme, étant assoiffé de pouvoir, oublia son histoire et se consacra à son futur, à sa survie. Les religieux et opposants du programme furent arrêtés. Certains levèrent une rébellion, ils s’enfuirent de la Terre, sans vaccins. Très vite, leur capacité mentale s’effondrait. De plus, leur pratique de reproduction, étant redevenu naturel, donnait vie à des êtres à la limite de l’être humain. Mais, ils arrivèrent à créer une communauté malgré les fléaux qui s’abattaient sur eux. Ils prièrent leur Dieu qu’ils appelaient l’Esprit. Pour eux, un esprit au dessus de toutes lois physiques était à l’origine de la création. Alors même que dans le passé, cette communauté de religieux passait son temps à se détruire, aujourd’hui ils étaient réunis, dans un seul objectif : se faire pardonner aux yeux de leur Dieu pour tous les atrocités de l’Homme. Ils lutèrent, firent des attentats, et puis la guerre.
Mais la Terre ne s’arrêta pas à cette simple découverte. Dans ses villes, plusieurs usines construisaient une société formatée, hiérarchisé dans le but d’une existence dominatrice de l’Homme. Des classes furent créées, du simple ouvrier, aux savants. D’autres produisaient des machines de guerres les plus sophistiquées les une des autres. La guerre entre les deux communautés éclata. La Terre avait l’aide de l’alliance et elle venait de s’équiper d’une nouvelle arme : un mélange d’homme et de robot. La symbiose permettait de créer un homme avec la force d’une machine et la capacité humaine d’un être vivant. Des milliers commencèrent à sortir des nouvelles usines du centre Ares. Une nouvelle bataille allait être menée.
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MessageSujet: Re: Star Trek : Ontarhia   Star Trek : Ontarhia Icon_minitimeJeu 28 Déc - 1:20

Suite...

Des hommes arrivèrent dans la chambre de Fouif. Profitant de cette incursion, Fouif décrocha un coup de pied au drone qui s’écrasa sur le mur. Les hommes restèrent bouche bé devant la scène.
-Que se passe t-il, demanda Fouif.
-Madame, fit un homme, vous êtes attendu au parlement.
-Qui a-t-il ?
-Il s’agit de la plus haute importance.
-Bien sur, j’arrive. Ouvrez une enquête sur cette chose, et tenez-moi au courant de son avancement.
-Oui madame.
-Fouif se jeta dans la salle de bain, se regarda dans le miroir et suivit les hommes.


Le bureau du capitaine était très sobre, et sombre. Les trois personnes se regardèrent, d’un air méfient. Lifty se tapait les doits sur son ventre. Il attendait que quelqu’un prenne la parole, en l’occurrence, le capitaine. Mais ce dernier s’attardait sur un écran, incrusté sur son bureau. Les deux hommes savaient ce qu’ils allaient se passer. Les plus hauts dirigeants de la Terre sont morts à cause d’une attaque surprise des Sauvages. Enfin, c’est ce que le capitaine pensait. Mais Lifty savait très bien que cette attaque n’était pas le fruit du hasard. Même s’il a tué des hommes dans son passé, Lifty n’était pas un assassin. Il n’aimait pas cela.
-Que s’est-il passé, se demanda le capitaine.
A ces paroles, Lifty et le soldat se regardèrent. Alors que tout le monde se posait cette fameuse question, ils avaient l’unique réponse.
Le capitaine regarda les deux compères. Il les regarda avec un air de plus en plus inquiet.
-Que faisiez vous ici ?
-Pardon mon capitaine ? Fit Lifty.
-Oui, que faisiez vous sur cette planète, dans cette base ?
Les deux se regardèrent. Que fallait-il faire. Que fallait-il dire.
-Nous voulions dire à tout le monde la vérité ! Lâcha Lifty.
Le capitaine regarda le soldat.
-Sur eux, nous l’avions déjà.
-Non mon capitaine, sur nous.
-Comment ça sur nous ? Demanda le capitaine inquiet.
-Nous sommes allés sur Exhorta. Nous avons trouvé les administrateurs.
-Mais que faisais tu sur cette planète.
Lifty se retourna vers le soldat.
-Il m’a demandé de lui rendre un service, et j’ai accepté.
-Et c’était quoi ce service ?
-Trouvez un vaccin pour qu’ils puissent survivre.
Le capitaine resta figé. Il n’avait pas pensé à cette réponse.
-Mais je n’ai trouvé que des réponses.
-Sur le génocide, coupa le capitaine.
-Non. Sur notre civilisation.
Le capitaine le regarda perplexe.
-Il ne va pas nous croire, fit le soldat.
-Pourquoi ne nous croirait-il pas ?
-Il ne m’aime pas.
-Mais non, tu viens de nous sauver.
-Il faut partir, si un jour l’alliance le sait, ils vont nous tuer sans jugement.
-Mais non, ils ne vont pas le faire.
Le capitaine suivit d’un air inquiet la conversation.
-Ouvre les yeux. Regarde autour de toi. Ceci est un navire de l’alliance, ils sont tous des militaires aux ordres de l’alliance.
Lifty regarda autour de lui.
-Ceux sont mes amis.
-Ceux sont des militaires aux ordres de l’alliance.
-Hé ! Arrêtez ! fit le capitaine. Ne faite pas semblant de faire comme si je n’étais pas là. C’est quoi de cette révélation ? Qu’avez-vous fait ?
Lifty prit un air sérieux.
-Tout ceci mon capitaine n’est qu’une image d’une société parfaite. Savez-vous pourquoi ils voulaient tuer les soldats ?
-Oui, ils pouvaient transmettre un virus.
-Et savez vous les actions de ce virus ?
-Arrêtez de tourner autour du pot.
-Ce virus ne pouvait se propager dans l’air. Il n’y avait aucun risque de contamination par l’air. Il s’est avéré qu’il est le résultat…
-Epargnez moi votre baratin auquel je n’y comprends jamais rien.
-Le virus détruisait la pandémie.
-Comment ça ? Demanda le Capitaine surpris de la réponse de Lifty.
-La pandémie n’est que leur création pour légitimer les centres.
-Qu’est ce que tu racontes ? Ce n’est pas possible, ces centres sont là pour notre survie!
-Non, ils cultivent une société parfaite et la création des nouveaux soldats n’est que le début de leur projet.
-De quoi tu parles. Le capitaine s’assit sur son fauteuil. Il prit sa tête dans les mains. Quel projet ?
-Je ne suis pas certain. Quand nous avons eu accès à la base de donnée, nous avons téléchargé d’autres dossiers pour les analyser par la suite. Je viens de trouver le code de décryptage, et…
Lifty s’arrêta.
-Et ? demanda le capitaine.
-Les fichiers sont écris en langue universelle.
-C’est quoi cette langue ?
-Une langue très peu parler. Elle a été créé il y a plusieurs centaines années par la communauté scientifique.
-Et qu’y a-t-il de suspect ?
-C’est aussi cette langue qui est parlé par les moines d’Ontarhia
Le sang du capitaine se glaça.

Fouif entra dans le Forum de l’alliance. C’était le parlement de l’alliance. C’était un énorme bâtiment érigé dans le vieux centre de Delhi. C’était un dôme qui représentait la Terre et ses continents. A l’intérieur, se tenait les réunions des diplomates de l’alliance ainsi que les gouverneurs. Sauf qu’aujourd’hui, il n’y avait pas de chancelier ni de conseillers. Des personnes s’avancèrent au milieu du dôme. Une personne prit la parole.
-Mes chers amis. Nous sommes réunis en session extraordinaire pour vos annoncer une triste nouvelle. Lors de l’assaut des sauvages sur la planète où séjournait le conseil, le chancelier et la plupart des conseillers ont été sauvagement assassinés.
Un brouhaha se fit entendre.
-Mes chers amis, nous ne devons pas céder à la panique. Nous devons réagir et au plus vite. Une armée va se lever demain et nous poursuivrons ses assassins.
Toute l’assemblée applaudit ces derniers mots. Seule Fouif avait l’air soucieuse.
-Je vais laisser la parole à l’officier supérieur.
-Mes chers amis, notre destin est en danger. Il faut absolument réagir dès aujourd’hui. L’ordre de mission Galaxy ne sera plus de découvrir des nouvelles civilisations dans un but scientifique mais dans un but d’aide militaire pour détruire les menaces qui s’agrandissent autour de nous.
Les diplomates applaudirent le militaire. Fouif savait que ce jour allait changer l’avenir de l’alliance car jamais dans l’histoire du parlement, un militaire ne se fit applaudir. Elle les regardait, tous convaincus qu’ils empruntèrent le bon chemin. Mais pour allez où se demanda Fouif.

Fouif se dirigea vers son vaisseau mais elle fut rattrapée par des officiers.
-Que se passe-t-il officier ?
-Madame, nous devons vous parler.
-C’est à propos de mon agression ?
-Non, il s’agit d’une autre affaire. Si vous voulez bien nous suivre. L’officier fit un signe avec son bras pour montrer la direction à Fouif. Cette dernière soupira et les suivit au poste.

Le capitaine était seul dans son bureau. Il réfléchit à tout ce qu’il avait entendu. Ce n’est pas possible répéta-t-il. Il se demande comment tout ceci avait-il pu avoir lieu. Que c’était-il passé pour que Lifty puisse sortir de telles paroles. Ca y était. Etait-il devenu un Coltat. Cette pensée provoquait du dégoût. Le capitaine se demandait comment avait-il pu avoir cette pensée. Mais au fond de soit, il savait très bien que c’était hélas la seule fin de Lifty. Il en était convaincu mais il était aussi convaincu que ça ne pouvait pas lui arriver maintenant.
Alors même que le capitaine se posait des milliers de questions sur une personne qu’il était sensé connaître, le soldat ne s’en posait guerre. Il était convié à rester dans une pièce, sans bouger. Il savait très bien que personne ne l’apprécié sur le navire. Soudain la porte s’ouvrit. C’était Lifty.
-Sort de là et vite. Il lui balança des armes. Ceux sont des armes paralysantes.
L’air de satisfaction du soldat disparu pour laisser place à un air de déception.
-Que se passe-t-il ? Demanda le soldat. Ceux ne sont plus vos amis ?
Lifty le regarda avec un air de mépris. Puis répondit.
-Ils ne vont pas nous croire.
-Comment ça, vos amis ne vont pas vous croire.
-Disons que les évènements ne sont pas en notre faveur.
-Comment ça ?
Lifty lui montra son écran d’ordinateur portable.
-En effet, répondit le soldat.


Fouif entra dans une pièce, où il y avait plusieurs écrans alignés sur le mur. Un homme arriva vers elle.
-Vous êtes diplomate et ceci vous empêche d’être poursuivit. Mais ceci ne vous empêche pas de répondre à mes quelques questions.
L’homme lui fit signe de s’asseoir sur la chaise, à coté d’elle. Puis sur les écrans apparaissaient les portraits du soldat et de Lifty.
Fouif les regarda et soupira devant les questions à venir de l’enquêteur.
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MessageSujet: Re: Star Trek : Ontarhia   Star Trek : Ontarhia Icon_minitimeDim 14 Jan - 18:42

L’exode : 3ème partie.


Fouif était installé sur une chaise. Par son rang, elle ne pouvait pas subir un interrogatoire. Elle pouvait juste répondre à quelques questions. L’officier la regardait d’un supérieur. L’officier se nommait Hervis Alkord. C’était une personne qui ne voulait absolument ne pas être ce qu’il était. Il ne comprenait pas les critères de sélections. Il ne voulait en aucun cas devenir officier. Lui, voyait sa vie sous la peau d’un diplomate. Mais les centres ne le voyaient pas sous ce même angle. Il rejeta pendant de longue année, son existence. Il y a 3 ans, il voulut se pendre. Il avait tout préparé : la lettre et les accessoires. Mais il surestima la distance de son crochet au sol. La corde étant trop longue, il se cassa la jambe. Puis il y a un an, lors d’une fusillade, il voulut de nouveau se suicider. Il serait mort en héros, tout le monde aurait pensé qu’il aurait été tué pour défendre les valeurs de l’alliance. Mais hélas pour lui, quelqu’un s’en chargea, il fut touché à l’épaule. Après ses deux tentatives ratées, il prit conscience qu’il avait une destinée. Pour lui, la vie voulait le garder car il faisait un très bon travail et il se mit à dénigrer les diplomates qu’ils croisaient sur son chemin.

- Connaissez-vous ses deux personnes ? Demanda-t-il.
Bien sur que Fouif connaissait une de ses personnes et il le savait autant qu’elle.
-Oui, répondit-elle.
-Il est activement recherché par toute l’alliance. Savez vous pourquoi ?
-Non.
L’officier sourit.
-Bien sur.
-Pensez vous que je mens ?
-Non bien sur que non, une personne de votre rang ne peut mentir.
Fouif comprit que de tous les officiers, elle était tombé sur celui qui aimait le moins les diplomates. Ce qu’elle ne savait pas, c’est qu’il les enviait.
-Savez vous où il se situe actuellement ?
Fouif ne pouvait mentir. Et il le savait. Les diplomates ne peuvent mentir. Non pas parce qu’ils ont prêté serment, mais parce qu’ils n’avaient pas cette faculté.
-Je ne sais pas du tout où il se trouve actuellement.
L’officier eut un air d’énervement. Son visage devenait rouge. Il ne comprenait pas. Les diplomates ne pouvaient pas mentir or pour lui, c’était obligé, elle mentait.
-Vous mentez ! Lâcha-t-il.
-Non je ne peux pas, répondit-elle. C’est ce qui diffère les personnes de mon rang du votre.
L’officier resta bouche bé. Il ne savait pas quoi répondre à son attaque. Mais il ne devait ne pas perdre la face. C’était lui qui donnait les ordres. Alors avant que Fouif décide d’elle-même de partir, il l’autorisa d’un signe de la main à partir puis se retourna et fixa les écrans. Fouif se leva et se dirigea vers l’officier.
-Vous comprendrez que par ma situation je dois hélas partir de la Terre. Si vous avez d’autres questions, envoyez-les-moi. Je me ferais une joie de les répondre.
Le capitaine ne bougea pas. Il resta fixé sur les écrans. Mais il n’en pensait pas moins. Il serra les points de toutes ses forces pour rester calme face aux attaques de la diplomate. Mais il se promit que personne ne sera impuni de l’avoir humilié. Il ordonna après le départ du diplomate qu’un agent la suive.


Lifty donna comme ordre au soldat de ne pas viser les yeux, les parties génitales et autres organes fragiles.
-Je suis prêt, fit le soldat.
-Allons-y mais on endort que les personnes qui son sur notre passage.
-Ok.
Lifty souffla et avança vers une navette de secours. Le soldat le doubla et accéléra le pas. Sur le chemin, les officiers tombèrent comme des mouches. Lifty regarda si les signes vitaux étaient normaux. Un par un, chaque officier s’écroula sur le sol. Le soldat visait avec une précision effrayante. Mais la chance est un facteur déterminant dans une bataille. Et cette chance n’était pas avec le soldat aujourd’hui. La cible esquiva de justesse en s’allongea sur le sol. En quelques secondes l’officier se mit à hurler de toutes ses forces dans un cri hyper strident. Le soldat regarda Lifty d’un air interrogateur. Puis il visa l’officier qui s’écroula de nouveau. Ils se mirent tous les deux à courir dans la direction de la navette. Il avait maintenant une prédatrice : l’IA du vaisseau, Estopia. Elle fit sonner l’alarme et se mit à fermer toutes les portes. En quelques secondes, les deux compères furent prisonniers dans un sas.
-Estopia, laisse-nous passer.
-Je ne peux pas Lifty, vous n’êtes pas dans votre état.
-Je sais très bien ce que je fais Estopia, laisse nous sortir.
Le capitaine se dirigea vers le sas où étaient situés les deux prisonniers.
Il s’approcha de la porte.
-Qu’est ce qui ta prit Lifty !
- Vous ne nous croirez jamais ! Vous croyez que je deviens fou !
-Je suis ton capitaine mais avant tout un ami. Pourquoi je ne te croirais pas.
-Ca ne sert à rien d’essayer de me convaincre. Je le sens.
-Non Lifty. Tu n’es pas fou. C’est lui qui t’a embobiné. Il voulait se venger de ses bourreaux !
-Non capitaine, vous n’y êtes pas… J’ai vu les administrateurs. Je sais ce qu’ils m’ont dit. Je sais ce que cette civilisation a fait de sa vie. Vous croyez ce que vous voulez cher capitaine. Nous on s’en va.
Le soldat sortit une modka. La modka est une patte explosive issue de la technologie des Loguriants. Les loguriants sont un peuple scientifique et pacifiste. Ils avaient accordé allégeance à l’alliance.
Le soldat prit Lifty et le plaqua sur la porte qui les séparait du capitaine. Il se mit entre la bombe et Lifty. La porte explosa sous les yeux du capitaine.


Un petit vaisseau touristique attendait Fouif sur la plateforme E10015 du commissariat central. Fouif monta à l’intérieur seul. Une fois dans le pont de contrôle, elle s’installa aux commandes et fit décoller le petit vaisseau. Un deuxième vaisseau décolla à son tour et laissa le vaisseau de Fouif prendre un peu d’avance. A l’intérieure du vaisseau se trouvaient deux agents de la police secrète. Les deux agents secrets se demandaient où se dirigea la diplomate. En effet, elle se dirigeait vers l’un des quartiers les plus misérables da la mégapole : Rhinür. La région était traversée par le plus long fleuve d’Europa. Il prenait sa source aux montagnes Alpes et se jetait dans le port principal d’Europa. Le petit vaisseau se posa prés d’un entrepôt. La diplomate sortit de son vaisseau et entra dans l’entrepôt 301.
Les entrepôts étaient immenses et vétuste. Ils étaient constitués d’énorme plaque de taules attaquées par la rouille. Ils étaient tous alignés le long du fleuve. Les deux agents cachèrent leur vaisseau prés d’un entrepôt à trois encablures de l’entrepôt 301. Les deux agents arrivèrent devant l’entrepôt et essayèrent de trouver un passage vers l’intérieur. Mais rien, ni trou, ni taule manquante rien. Pourtant l’entrepôt avait l’air être en mauvaise état. Alors l’un des deux agents se décida d’ouvrir la porte. Il prit son arme, tourna la poignée et plus rien.
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MessageSujet: Re: Star Trek : Ontarhia   Star Trek : Ontarhia Icon_minitimeDim 14 Jan - 18:42

Suite...

Des fourmis. Le pied droit endormis, et le pied gauche pouvait faire quelques mouvement. La tête est toujours sur les épaules. Pourquoi il n’y a pas de lumière. L’agent essayait de tâtonner le sol à la recherche d’un mur, mais rien. Puis il se décida de toucher le pied endormi. Il longea doucement sa jambe droite. C’est bon, il toucha son pied droit. Il retourna la tête à la recherche de son coéquipier mais il ne voyait rien dans ce noir. Il voulut crier son nom, mais il s’aperçût qu’il ne pouvait parler. Quelque chose l’empêchait de pouvoir hurler le nom de son collègue. Il voulut prendre son arme mais elle aussi avait disparu. Où était-il ? Que s’était-il passait ? Puis des voix. Il les entendait. Les voix se rapprochèrent. L’agent était craintif. Il ne les voyait pas mais il savait que des personnes s’approchaient de lui. Puis une lumière intense éclaira la salle. Un blanc d’une clarté qu’il n’avait jamais vu. Il se cacha les yeux avec ses bras, comme pour se protéger de l’inconnu. Il essaya de regarder à travers le jour qui traversait la modeste protection mais il ne vit que des ombres qui parlèrent. Il ne comprenait pas ce qu’il se disait. Puis un bruit strident lui fit mal aux oreilles et il s’effondra sur le sol.


-Faut courir plus vite !
-C’est ce que je fais ! Je ne suis pas un soldat moi ! Mais un scientifique !
-Et on ne vous apprend pas à courir au centre ?
-Non ! Pourquoi courrait-on ?
-Pour s’enfuir comme nous le faisons actuellement !
Lifty ne trouva pas quoi répondre…
-Faudra y penser pour la prochaine génération, lâcha-t-il.
-On va où maintenant ? Demanda le soldat.
-A gauche ! hurla Lifty.
Puis le soldat se remit à courir. Derrière lui, Lifty essayer de ne pas le perdre de vue mais comme il l’avait signalé : ce n’était qu’un scientifique.
-Une porte, on est coincé ! Cria le soldat.
-Elle l’a bloqué !
Le soldat sortit de la modka.

-Où sont-ils Estopia, demanda le capitaine.
-Monsieur, ils sont bloqués au boyau qui est juste en face de la salle d’embarquement.
-Et qu’est ce qu’ils font ?
-Ils y placent de la modka.
-Encore ! Mais ils vont tout me faire exploser ! Laisse-les partir Estopia.
-Pardon Monsieur ?
-Je tiens à ce vaisseau et à l’allure où ils vont, il ne va plus rien me rester.
-Porte ouverte.
-Bien… le capitaine regarda Estopia. Encore une de plus qui remet en doute ses choix. Si maintenant les programmes discutent les ordres que je dis, je ne suis pas couché, marmonna le capitaine.

-Bock attention.
Trop tard, l’agent était déjà à terre. Voyant son ami, allongé sur le sol, il se mit à tirer, jusqu’à épuisement de son arme. Quand il s’en aperçût, il se mit à courir. Il regarda derrière lui, et vit des cyborgs se mette à sa chasse. Mais pourquoi le capitaine lui avait demandé de la suivre. Il courut aussi vite qu’il pouvait à travers les entrepôts. Il essaya d’appeler de l’aide avec son micro-casque mais en réponse il n’y a avait que du bruit. Il prit un petit chemin mais aperçut la diplomate juste devant lui. Il s’arrêta net devant elle. Les cyborgs arrivèrent juste derrière lui et l’empêcha de faire demi-tour.
-Il était si prévisible.
-Qu’est ce que vous me voulez ? Demanda l’agent. Qu’est-il arrivé à l’autre agent ?
-Pourquoi avez-vous si peur ? Est-ce que je vous effraie monsieur l’Agent ? Demanda Fouif.
-Où est mon ami ? Je suis un agent de police.
-Votre ami va bien.
-Qu’est ce que tout ceci ? Je peux vous arrêter pour ça.
-Allez-y monsieur l’agent, arrêtait moi… Qu’est ce qui vous en empêche ?
L’agent ne savait pas quoi répondre.
-Posez votre arme monsieur l’agent, vous risquez de blesser quelqu’un.
Un cyborg s’approcha doucement de l’agent. Puis lui fit subir une décharge électrique qui l’immobilisa à terre.
-Emmenez le voir son ami… Ordonna la diplomate.

-La porte s’ouvre, on fonce ! Cria le soldat.
-Il nous laisse partir ? S’interrogea le Lifty. Mais pourquoi fait-il ça.
-On s’en fou, allez !
Les deux compères montèrent dans un vaisseau puis ils s’échappèrent du vaisseau.

-Monsieur, Fouif en liaison.
-Okay, mettez la sur les écrans. Alors notre diplomate, bon séjour sur Terre ?
-J’ai connu mieux mon capitaine.
-Rho, vous faites la difficile. Comment ça se passe sur Terre ?
-Je sorts d’un interrogatoire avec un policier qui ne nous aime pas du tout.
Le capitaine sourit. Il n’était pas le seul à ne pas aimer les diplomates.
-Je suis surpris, répondit le capitaine. Sinon quoi d’autre ?
-Le 103 se réunit en ce moment.
-Il ne faut pas que le Sous-Monde prenne le contrôle.
-Ils le savent mon capitaine. Ils vont prononcer l’état d’urgence.
-Ils veulent faire peur à la population ou quoi ?
-Ils veulent aussi détruire les centres de reproductions, ils veulent revenir à la post-création.
-Hein ? Ils veulent vraiment nous effrayer là ! Mais pourquoi ?
-Je ne sais pas tout mon capitaine. Il y a des choses que le nouveau Chancelier ne veut pas nous dire pour l’instant.
-Le nouveau Chancelier ?
-Oui, il y a eu une élection en interne et le 103 à voté pour Imir Suck.
-Je pense deviner ce qu’il cache.
-Ah bon mon capitaine ?
-Oui. Soyez prudente sur Terre.
-Comme toujours mon capitaine.
-Fin de la transmission monsieur.

Le capitaine se pencha sur son fauteuil. Il mit ses mains sur sa tête et poussa un long souffle.
-Monsieur, je viens d’apprendre une information importante.
-Oui Estopia, vas y, fais-en moi profiter.
-L’état d’urgence est déclaré. Tous les vaisseaux ont pour ordre de se rendre sur Terre.
-Sur Terre ! Mais pourquoi ?
-Le nouveau chancelier veut abandonner la Terre.
-DE QUOI ! Hurla le capitaine.
-Il semblerait qu’une menace est imminente.
-Mais il va lui-même la créer la catastrophe.
-De mystérieux mouvement de planètes ont été repérés à l’extrémité de la galaxie.
-Oh par l’enfer ! Ontarhia ! Mettez les moteurs à 100%
Manwell arriva en courant sur le pont.
-Que se passe-t-il mon capitaine ?
-Nous évacuons la Terre… nous évacuons la Terre…
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